Il s’agit des armateurs grecs, regroupés en deux associations implantées respectivement au Pirée et à Londres, qui détiennent la première flotte de commerce mondiale et s’opposent à l’intégration de la marine marchande dans un système de permis de pollueur payants, pour les émissions de gaz à effet de serre des navires.
Dans un communiqué conjoint, ils affirment qu’au vu des volumes pris en charge, la marine est le moyen de transport le plus favorable à la préservation de l’environnement et prônent un usage généralisé des nouvelles technologies pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre de leur secteur.
Selon un rapport de l’ONU, les émissions de CO2 de la marine mondiale, très sous-estimées jusqu’à présent, sont en réalité d’environ 1,12 milliard de tonnes par an, soit quelque 4,5 % du total mondial.