Les douze travaux de Wonder Woman

Prévu pour le 10 juillet prochain, DC Comics va publier un recueil de 232 pages réunissant les numéros 212 à 222 de Wonder Woman, originellement publiés de Juin 1974 à Mars 1976. Cet ouvrage intitulé Wonder Woman: The Twelve Labors fait directement référence à l’époque ou Diana avait quitté la JLA ainsi que sa condition de princesse amazone au début des années 70 pour mener une vie sans super pouvoir et sans short étoilé, une vie néanmoins riche en aventures puisqu’elle était devenue une sorte d’espionne adepte du Kung Fu (en cela elle devient l’élève du  mentor chinois nommé « I Ching ») tout en étant proriétaire d’une boutique de mode. Au bout de 2 ans d’épisodes très influencés par la série télé Chapeau Melon et Bottes de Cuir, Diana va redevenir la Wonder Woman que l’on connait au numéro 203 (publié en Février 1973), mais c’est l’année suivante qu’elle va tenter de réintégrer la Ligue des Justiciers. Pour cela, elle va devoir passer douzes épreuves, chacune étant secrètement supervisée par un membre différent de la ligue.
Alors que n’importe quel autre membre qui aurait auparavant quitté la Ligue, aurait surement été accueilli à bras ouvert, notre Wonder Woman préférée se doit de passer une sorte de bizutage digne des douze travaux d’Hercules (ceci était une parenthèse de brûleuse de soutien gorge, mais passons). Certes cette série d’épreuves se fait à sa demande, car l’amazone craint de ne pas être à la hauteur de ses coéquipiers, notamment lors des combats car elle avait été victime d’amnésie et ne se souvenait plus d’avoir perdu ses pouvoirs, ni d’avoir quitté la JLA.
Heureusement, elle va réussir toutes les épreuves et réintégrera l’équipe au numéro 222, c’est donc cette galère digne d’un concours d’entrée dans une école de commerce que DC Comics va publier l’été prochain.

Si je pouvais sagement soumettre l’idée à Urban Comics de faire de même d’ici la fin de l’année, manière de faire connaitre aux lecteurs une époque gratinée et méconnue de Wondie se situant avant l’ère Pérez… enfin moi je dis ça, je dis rien.