Dans sa chronique sur France Inter, Bernard Maris nous apprend qu'un arrêt de la Cour d'Appel de Paris a confirmé la condamnation à un euro symbolique de sept « déboulonneurs » qui avaient barbouillé des panneaux publicitaires, leur manière de lutter contre la pub envahissante. Or, en période électorale, les panneaux publcitaires des candidats poussent comme des paquerettes devant les écoles dAmis "déboulonneurs, ne touchez pas à ces panneaux . Pourquoi ? L'électeur crédule et maléable erre sur le trottoir , il cherche du regard le candidat qui le sauvera du nauffrage et lui apportera la prospérité, des allocs, une palce de parking en sous-sol . Il y croit encore. Pour l'occasion, les candidats ont fait des efforts. ils sourient sur leur photo très artistiques, ils ont mis le costard du dimanche, pour certains celui des élections précédentes. Le réactionnel a été lui aussi soigné.De ces lignes respire l'espoir , la promesse d'avoir une piste dé pétanque et un peu de verdure entre les HLM. Enfin ces panneaux font aussi la joie des écoliers. Privés du droit de vote ,car leur petit cerveau n'est pas capable de faire la différence entre deux candidats, l'un UMP radical et l'autre Front National modéré, les petits gribouillent ou déchirent ces affiches qui les affligent ou les révoltent déjà. Il s'agit bien là d'une forme d'expression culturelle pour cette enfance des quartiers : "Le Pen, je t'enc..." ou encore "Sarko, je niq...ta meuf..". Autant de messages importants. Allez, profitons-en, encore deux semaines d'affichages, savourons ces moments intenses et ces chefs d'oeuvre de communication.