Magazine Journal intime

un pingouin pas comme les autres

Par Plantecarnivore
des traces qui semblent etre celles d'un pingouin !

des traces qui semblent etre celles d'un pingouin !

Mais là, je suis encore à plus de 200 km de ma destination et en Nouvelle Zélande avec un van Toyota, cela veut dire 4 à 5 heures de route (et 10 litres de diesel au cent quand même…)

La péninsule Otago, Albatros et autres pingouins au yeux jaunes

La Nouvelle Zélande c’est super pour les touristes, tout est très bien indiqué, tout est organisé, tout est sous contrôle ou presque.

Aller voir une colonie d’albatros : suivez les flèches, au guichet payez 40 AUD (australian dollar) et suivez le guide.

Pour les pingouins aux yeux jaunes, c’est pareil !

Ce n’est pas que je ne veuille pas payer, je trouve même que l’ »exploitation » de ces ressources naturelles permet et de créer de la richesse et de protéger des habitats qui seraient invariablement détruits si une pression économique ou immobilière se faisait sentir mais je n’ai nullement l’envie de passer ma soirée à attendre ce que l’on veut bien me montrer…

Je suis d’autant sur qu’il y a sûrement d’autres endroits accessibles et gratuits où aller voir les pingouins revenir de leur journée de pêche (on les voit ainsi uniquement au levé du jour et une demi-heure avant le couché du soleil lorsqu’ils reviennent à l’abri pour la nuit).

Je rode avec le van,  à l’affût du moindre chemin de terre qui me conduira vers la terre promise…

Plusieurs fausses pistes se terminent en cul-de-sac, il faut dire qu’il est fréquent de ne pouvoir suivre une route car cette dernière est barrée d’un panneau « propriété privée »ou « chemin privé ».

Mais je touche finalement au but, quelques kilomètres de pistes et me voilà à une heure de marche de la plage Victoria.

Il y a même un panneau qui indique que cette plage est un lieu de vie des pingouins aux yeux jaunes ! Me voilà servit:)

Deux voitures seulement sont là, sans doute l’endroit n’est pas très connu et peut être éloigné du gros de la colonie mais je préfère tenter ma chance comme cela.

La lune et les étoiles qui sortent à cette heure où le soleil s’éteint m’accompagne sur le retour. J’ai encore la sensation du vent et des hautes herbes sur mon visage ainsi que l’excitation d’avoir aperçu ce petit animal si craintif alors que je m’endors, le van au pied de la lande qui emmène à la plage où vivent les pingouins à yeux jaunes.


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