Manet, toujours, et ce superbe passage de Sollers dans « L'éclaircie »
« Un tel bouquet agit immédiatement sur ses environs. La rue monte vers lui, la Seine coule dans sa direction, les murs
l'écoutent, la cheminée devient un autel. L'éventail fermé est un livre à lire. Etre présent dans une chambre où se trouve ce tableau, c'est changer d'yeux, de poumons, de nez, de mains, de
jambes. Les violettes ont un parfum de vin, elles viennent du corsage de la destinataire. Une femme en fleur surgit de la nuit. »
Berthe Morisot au
bouquet de violettes (Orsay)