« Réduire les dépenses, soit, mais lesquelles ? On peut certes faire la chasse au gaspi, diminuer le train de vie de l’État, rogner sur quelques excès… mais ce n’est pas en remplaçant le champagne par de la Badoit dans les réceptions officielles que l’on résorbera l’endettement de l’État.
Il faut s’attaquer au noyau dur des dépenses, ce qui suppose des réformes structurelles importantes qui commencent par coûter plus cher qu’elles ne rapportent. Cela suppose donc, au préalable, de la croissance pour absorber ces coûts. »
David Victoroff, Rédacteur en chef « Economie-Finance » de Valeurs actuelles, 19-01-12.
« Remplacer le champagne par de la Badoit dans les réceptions officielles », c’est à peu de chose près ce qu’a fait le ministère des Finances : à l’occasion des cérémonies de voeux pour 2012, le ministère a remplacé les petits fours par des galettes. On est loin du « noyau dur des dépenses » dont parle Victoroff, si ce n’est pour celui qui se sera cassé une dent, en tombant sur la fève…
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