C’est une phrase de Wyland, un artiste de paysages marins, qui m’a inspiré le titre et le contenu de cet article.
Cette phrase, la voici :
« Il y a deux types d’individus. Les « amarres » et les « hors-bords ». Vous avez intérêt à larguer les amarres, et à vous accrocher aux hors-bords, parce que ces derniers vont quelque part, et ils ont plus de plaisir dans la vie. Les amarres vous retiennent sur place. »
Voici pourquoi je vous cite cette phrase, et ce que vous pouvez en tirer :
Vos pires ennemis ne sont pas ceux que vous pensez
Vos pires ennemis – ceux qui vous empêchent de réaliser vos rêves et d’être heureux – ne sont ni vos concurrents, ni la conjoncture, ni Sarko, et encore moins la crise.
Vos pires ennemis sont bien proches de vous. Et vous les côtoyez souvent…
C’est votre pote Will qui passe son temps à vous pleurer ses malheurs. Qui se plaint d’être malchanceux. Et de vivre dans un monde pourri…
C’est votre cousine Isabelle qui a des problèmes de santé, et qui vous implore en larmes de consulter d’urgence dès que vous avez le nez qui coule. Parce que, vous aussi, vous êtes peut-être gravement malade…
C’est votre oncle Jean-Paul qui vous rabâche, à chaque occasion, que l’argent est sale. Et que si la majorité des gens sont pauvres, c’est à cause de « ces enculés de riches !!! ».
C’est votre beau frère Luc qui cherche toujours à vous diminuer, et à remettre en doute vos capacités. Histoire de vous rabaisser à son niveau…
Ou c’est peut-être simplement votre mère… Parce qu’elle tient tant à vous protéger qu’elle vous empêche de prendre le moindre risque. Et qu’elle vous supplie d’abandonner vos idées d’être à votre compte, parce que c’est dangereux. Et que vous feriez mieux de trouver un CDI, même au SMIC…
Le problème, c’est la contagion
Les gens négatifs ont souvent une influence sur nous, lorsqu’on les côtoie trop souvent. Ils finissent par infiltrer notre esprit, et nous transforment.
Qu’on en soit conscient ou pas. Qu’ils le fassent volontairement ou pas.
Ils nous attachent aux mêmes amarres qui les empêchent d’avancer, et nous obligent à dépenser une énergie et un temps précieux pour nous en libérer. En supposant qu’on y arrive…
Ne sous-estimez pas le pouvoir de la contagion.
L’exercice difficile, mais utile de Clement Stone
Voici l’exercice que proposait W. Clement Stone à ses élèves.
1. Faites la liste de toutes les personnes que vous côtoyez le plus souvent (amis, famille, collègues, etc.)
2. Mettez un signe ( – ) à côté des noms des personnes négatives ou toxiques – les amarres. Et mettez un signe ( + ) à côté des noms de celles qui sont positives, et qui avancent – les hors-bords.
3. Évitez les personnes qui ont un signe ( – ) à côté de leur nom !
Ouch… Là, je sais ce que vous pensez !
Vous dites : « Ok, ce crétin de Claude, je peux bien le virer de ma vie. J’ai jamais pu le sentir, cet imbécile… Mais, je vais quand même pas virer mon meilleur pote d’enfance ! »
Bien sûr que non… Mais fréquentez-le moins souvent. De moins en moins souvent…
Trois citations qui font réfléchir…
Voici 3 citations sur lesquels méditer :
« Vous représentez la moyenne des cinq personnes que vous fréquentez le plus souvent. » – Jim Rohn
« Je ne fréquente pas les gens dont je ne désire pas m’entourer, point à la ligne, et je n’ai qu’à m’en féliciter. De cette manière, je suis toujours positif. Je cherche la compagnie des gens qui sont heureux, qui grandissent, qui veulent apprendre, qui savent dire « excusez-moi » ou « merci » et qui savent aussi comment avoir du plaisir. » – John Assaraf
« On peut mourir du malheur d’autrui : les états d’âme sont contagieux. En voulant aider celui qui se noie, vous courez seulement à votre perte. Les malchanceux attirent l’adversité, sur eux-mêmes et aussi, peut-être, sur vous. Préférez la compagnie de ceux à qui tout réussit. » – Robert Greene
Alors ? Côtoyez-vous des amarres ou des hors-bords ?