Les Goonies. (réalisé par Richard Donner)
Neverland.
Ce n'est pas du jeu. Amblin avait compris comment toucher les gens: mettre en scène des enfants ordinaires embarqués dans des aventures extraordinaires. Impossible de résister.
Astoria. Ville portuaire de la côte Ouest des États-Unis. Un jour pluvieux. Une bande de gosses s'ennuie ferme et se met à rêver de pirates et de trésors enfouis. L'aventure ne fait que commencer...
La grande aventure.
D'un pitch banal, le film entraîne ses héros dans un monde inconnu mais accessible rempli de dangers, de pièges et de créatures effrayantes. On est portés par ces enfants, drôles, attachants et insouciants qui font du vélo et veulent sauver leur quartier, menacé par des promoteurs immobiliers. Les péripéties s'enchainent avec frénésie tant et si bien qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer. Et on en redemande. Un divertissement familial efficace et calibré porté par des jeunes interprètes excellents.
Spielberg's touch.
Steven Spielberg est fan de Peter Pan. Ce n'est un secret pour personne. Avant son Hook, on peut sans peine imaginer pourquoi il a produit ce film qui ressuscite l'esprit du formidable roman. Les Goonies vante la magnificence et l'innocence de l'enfance qui se manifeste par une imagination sans bornes et salvatrice. On se souvient tous avoir rêvé d'aventures extraordinaires lorsqu'on était gamin. La force principale de ce film c'est la proximité qu'il entretient avec le spectateur et la possibilité qu'il offre de se replonger en enfance pendant un peu plus d'une heure.
Formule Amblin.
La formule Amblin est appliquée à la lettre dans ce film. Un cadre banal: un suburb américain, un groupe d'enfants joyeux et boute-en-train, des aventures extraordinaires peuplées de monstres pittoresques gentils, et surtout, une fibre nostalgique puissante et vivace des années après. Je suis définitivement preneur!
Les Goonies, se sont ces enfants, se sont Spielberg et sa «famille», se sont vous et moi. Des grands enfants passionnés par l'imaginaire et le cinéma, qui, plus que tout autre média est capable de rendre réelle toutes les histoires de notre enfance. Touchant et authentique.
Note: