Les négociations sur la réduction de la dette grecque vont se poursuivre jusqu’en février en raison de blocages persistants.
Principale pierre d’achoppement des négociations : le taux d’intérêt qui sera accordé aux banques pour leurs nouveaux titres de dette. Les banques veulent qu’il soit le plus élevé possible, les créanciers publics – notamment le FMI et l’Allemagne – plaident pour un niveau aussi bas que possible pour garantir la survie des finances de l’État grec. Le négociateur du secteur privé, Charles Dallara, a prévenu que les banques et fonds d’investissement détenteurs de dette grecque avaient atteint la limite des pertes qu’ils peuvent supporter, renvoyant la balle aux créanciers institutionnels (BCE, Union européenne et FMI). Mais la zone euro n’envisage guère d’augmenter ses prêts à la Grèce par rapport à ce qui est prévu.