Il n'ira plus au bois, les lauriers sont coupés, il n'ira plus à la chasse, les sangliers sont butés et il n'ira même pas à la manif des tueurs de piafs le 10 mars. Il a une bonne excuse : il est mort.
Au cours d'une battue, samedi 21 janvier, du côté d'Esparros (Hautes-Pyrénées), ce chasseur a quitté involontairement son poste pour rejoindre, en vol plané, 20 mètres plus bas, le sol bien dur de cet endroit des Baronnies où on le sait, la pente est raide.
D'ailleurs, ce n'est pas pour rien que les Pyrénées sont hautes là-bas. Et quand c'est haut quelque part, le bas est particulièrement bas un peu plus loin.
Les animaux, émus jusqu'à en avoir les yeux vitreux et en être tout raides, confirmeront que c'était un pur passionné de chasse, poil à la bécasse.