Actualitté : La fermeture de MegaUpload a provoqué un effet domino qui n’était pas forcément attendu. Plusieurs autres sites similaires ont décidé de fermer leurs accès, plus par crainte de représailles, que réellement inquiétés. Cependant, le retentissement dans la grande communauté web est considérable.
En Nouvelle-Zélande, un juge a décidé de retarder la possibilité d’une libération sous caution de Kim Dotcom, fondateur de MegaUpload. Selon le procureur, l’accusé dispose de plusieurs identités et le risque de le voir fuir serait trop grand. Après avoir déployé 76 policiers armés et des hélicoptères, on ne va pas encore prendre sur l’argent public pour se remettre à sa recherche… (voir Torrent Freak). Mais ce qui ressort de cette affaire, n’est pas forcément cette démonstration de force policière qu’une toute autre situation qui se fait jour.
C’est à Électron libre que Gilles Babinet, président du Conseil national du numérique, a livré son analyse de cette mise hors service du plus important – ou plus connu – des sites. Assurant tout d’abord qu’il « est regrettable d’en arriver à de telles extrémités », le président du CNN reste intègre. MegaUpload, c’était un site de violation du droit d’auteur, avant tout, qui n’a « jamais reversé un centime aux ayants droit ».
Certes, certes. Cependant, comme tendent à le démontrer toutes les études évoquées sur le sujet, c’est avant tout une carence de l’offre légale qui pousse les consommateurs vers l’offre illégale. Que la première soit truffée de DRM, ou nécessite de complexes manipulations, comme dans le cas des livres numériques, voire manque totalement d’interopérabilité, voilà autant de freins pour le client final, qui préférera toujours clique sur Télécharger, depuis un site indélicat.
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