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Dans le jour qui s’enfuit
Silencieux
Tu regardes le vol gracieux
Des amours envolées
En milliers de lumières
Cherches pupilles brillantes
Dans le vent froid
Les frissons du désir
Vie ne te ménage pas
De déclarations en frontières
Tu déclines l’impossible
Puis entre en tes domaines
Cœur meurtri
Peau attristée
*
Que serait le poème s’il ne puisait
S’il ne buvait
En cette source d’amour intarissable
Sise dans le croisement d’un regard
La beauté en partage
Ultime refuge des mots
Lorsque la vie elle-même
Ne connaît que barreaux
*
Ton cœur en courbes élégantes
Suit la route des rêves
Puis te laisse dans le fossé
Une fois flux desséché
En front plissé et cheveux blanchis
S’évoquent les souvenirs
Manosque, 3 décembre 2011
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