Le second extrait nous fait découvrir en même temps que John Carter la planète Barsoom. Une scène un peu trop prévisible quand on a vu des films du même genre (Avatar ?), mais qui a le mérite de nous en mettre plein les yeux avec des effets spéciaux absolument remarquables. Les Martiens sont joués en performance capture, et leur rendu est vraiment bon. Hâte de voir des acteurs aussi talentueux que Willem Dafoe ou Samantha Morton se fondre dans leurs rôles. Ensuite, nous avons eu droit à une séquence de pure comédie. John Carter, fait prisonnier, parvient à se libérer de ses chaînes. Il se retrouve nez à nez avec un drôle de chien lézard, qui passe son temps à le poursuivre (ou plutôt le devancer). On s'attache immédiatement au chien. Formidable. Une quatrième scène nous dévoile un combat impressionnant entre le héros et des tas de Martiens qui se jettent littéralement sur lui. Outre encore une fois des effets spéciaux bluffants de réalisme, ce que l'on retiendra c'est le montage alterné nous renvoyant sans cesse entre le passé et le présent, la Terre et Barsoom. Une séquence faisant penser à celle des flashbacks du capitaine Haddock dans Tintin.
Mais la question la plus intrigante fut posée en dernier : Jim Morris avait expliqué qu'il avait envisagé de travailler sur John Carter à une époque où McTiernan était motivé pour le réaliser (avec Tom Cruise en John Carter), et donc, la question était de savoir si le projet avait été bien avancé et si oui, si le film de Disney avait pu garder quelques éléments. La réponse fut un peu moins enthousiasmante ou marrante : non, aucun élément n'a été incorporé dans ce film. C'était néanmoins une anecdote plutôt intéressante pour les fans du réalisateur du Treizième Guerrier. Ces 5 extraits ont le mérite de rassurer quant à la qualité du métrage. Beaucoup d'humour, des scènes grandioses et un vrai sens de la mise en scène (Brad Bird et son génial Mission : Impossible Ghost Protocol a déjà placé la barre haut). Ajoutez à cela une musique qui en quelques secondes nous prouve que Michael Giacchino a encore fait un bon travail, et on peut le dire : vivement mars.