Paule Charrette, propriétaire d’un salon de coiffure, dénonce l’anachronisme de la réglementation québécoise qui l’empêche d’exploiter son entreprise pour la plus grande satisfaction de ses clients.
La réglementation l’oblige à adhérer à un comité paritaire qui détermine les heures d’ouverture, les conditions de travail des employés et les tarifs. Au moindre accroc, les ayatollahs du comité paritaire débarquent et lui flanque une amende. C’est un système qui aurait fait la fierté de la Chine de Mao.
Les règlements, sous la pression des groupes d’intérêt, naissent à la vitesse "grand V", mais évoluent à la vitesse des glaciers. Au fil des ans, une région économique très réglementée devient inévitablement sclérosée.
Une réglementation bien conçue vise uniquement la protection du consommateur et n’interfère pas avec le droit de gérance de l’entrepreneur comme c’est trop souvent le cas.