La joie et le bonheur véritables sont choses précieuses [...] Il est en votre pouvoir d’indiquer le chemin qui mène à une vie moins dangereuse et plus heureuse.
Bienvenue au « Lundi du bonheur ». Toutes les semaines une vidéo simple qui présente un des 21 préceptes à suivre pour être heureux…
À mesure que l’on avance dans l’existence, on contracte inévitablement des obligations. En fait, on naît avec certaines obligations et elles tendent à s’accumuler à partir de là. Ce n’est certes pas nouveau d’affirmer que nous avons une dette envers ceux qui nous ont mis au monde et qui nous ont élevés. Le fait qu’ils n’insistent pas plus sur ce point est tout à leur honneur. Il n’en reste pas moins que c’est bel et bien une obligation : même l’enfant le ressent ainsi. Puis, au fil des années, une personne contracte davantage d’obligations, envers d’autres personnes, envers des amis, envers la société et même envers le monde entier.
Ne pas permettre à quelqu’un de remplir ses obligations ou de s’en acquitter, c’est lui rendre un très mauvais service. La « révolte de l’enfance » est en bonne partie causée par ceux qui refusent d’accepter la seule « monnaie » dont dispose le bébé, l’enfant ou l’adolescent pour se libérer du « fardeau de ses obligations » : les sourires du bébé, les efforts maladroits de l’enfant pour aider, le conseil éventuel de l’adolescent ou le simple fait de se conduire comme un bon fils ou une bonne fille passent trop souvent inaperçus ou sont carrément ignorés ; c’est vrai, ces efforts sont parfois inadaptés ou mal calculés ; ils faiblissent vite. Quand il ne parvient pas avec de tels efforts à s’acquitter de cette énorme dette, il peut avoir recours à des mécanismes et rationalisations du genre : « on ne doit rien à personne », « cela m’était dû de toute façon », « je n’ai pas demandé à venir au monde », « mes parents ou mes tuteurs ne valent rien », « de toute façon, la vie ne vaut pas le coup d’être vécue », pour n’en citer que quelques-uns. Et pendant ce temps, les obligations continuent de s’accumuler.
Le « poids des obligations » peut être un fardeau écrasant pour celui qui ne voit pas comment s’en libérer. Il peut en résulter toutes sortes de troubles personnels ou sociaux. Lorsque quelqu’un ne parvient pas à s’acquitter de ses obligations, ceux envers qui il est redevable se trouvent, souvent sans le savoir, être la cible de réactions les plus inattendues.
Il est possible d’aider une personne en proie aux dilemmes des obligations non remplies et des dettes impayées : il suffit de faire avec elle le bilan de toutes celles qu’elle a contractées et dont elle ne s’est pas acquittée, qu’elles soient morales, sociales ou financières, et de trouver un moyen pour qu’elle s’acquitte de toutes celles qu’elle pense toujours avoir.
On devrait accepter les efforts d’un enfant ou d’un adolescent qui cherche à s’acquitter des obligations non financières qu’il pense avoir, et l’on devrait également chercher une base d’accord mutuelle pour l’aider à se libérer de ses obligations financières.
Dissuadez les gens de contracter des obligations dont ils n’arriveront pas à s’acquitter ou de dettes qu’ils ne pourront pas rembourser.
Il est très difficile d’avancer sur le chemin du bonheur lorsqu’on est accablé par le poids des obligations dont certains doivent s’acquitter envers nous ou dont on ne s’est pas acquitté.
Le texte ci-dessus est extrait du livre :