Trichy, le Rock Fort

Aujourd'hui petit tour de bon matin pour profiter de la fraîcheur (relative) pour découvrir la ville depuis le rocher du Fort au sommet duquel se trouve (encore) un temple à Shiva. Bien sûr, le Rock Fort, cela a quelques relents de fromage français et les délires après seulement une douzaine de jours d'éloignement de la Mère Patrie, sur la nourriture et le vin rouge, surtout quand on est privé de bière comme en ce moment (ville "sèche" ici !) n'ont pas manqué...

L'entrée pour monter au Rock Fort dans la rue. L'ascension se fait à l'intérieur
du rocher par des marches taillées.

La vue du Rock Fort depuis le bas de la rue.

A mi-chemin accueil des divinités dans l'obscurité fraîche des escaliers taillés dans le roc

Nous avons monté religieusement nos 450 marches, fait le tour du sanctuaire dans le sens des aiguilles d'une montre, donné notre obole en échange de la cendre sacrée à mettre sur notre front (bronzé), pris des photos tout autour, repéré notre hôtel, tout près de la grande gare routière à l'immense toit bleu.

La dernière centaine de marches sur le rocher à l'air libre, avec une bonne rampe.

Du sommet la vue sur le gigantesque temple dont l'entrée se trouve dans les escaliers
mais qui est interdit aux non-hindous. Tout près, la flèche de la cathédrale.

Une petite flèche noire indique la position de notre hôtel près de la gare routière.

Nous sommes redescendus pour rejoindre un autre temple, de la consommation cette fois, le plus grand magasin de textiles de l'Inde ! Aïe ! les milliers de saris de toutes les couleurs, toutes les matières, depuis la soie brodée d'or et d'argent pour les mariages à 300 euros jusqu'au banal synthétique à deux euros, tout se trouve. Sans compter les ensembles "d'hiver" pour bébés pur acrylique où les pauvres chéris doivent transpirer comme des malades. Car ici en dessous de 22°C les gens s'habillent avec des cagoules, des gants, des écharpes et des protections pour ne pas se geler le bout des oreilles.

3 étages immenses de saris, de tissus, de vêtements...

Et en face de ce magasin, le même mais pour les bijoux, l'or, le vrai, le plaqué, les diamants, les pierres précieuses, les parures affolantes pour les mariages qui peuvent faire plusieurs kilos. Mais nos goûts et ceux des Indiens sont tellement différents pour ce genre d'articles que les cartes bancaires sont restées sagement rangées.
Et puis, dans le restaurant de notre hôtel, très propre, très pro aussi, toujours la difficulté de se faire comprendre quand on veut de la nourriture simple, sans sauce et non épicée. Im-po-ssi-ble ! mais il ne faut pas renoncer pour autant... Nous continuerons le combat, même sans bière.