Comme je suis la reine des défis imposés et que je suis un peu tête brûlée , je me suis dit que je porterai bien la polonaise vendredi prochain pour une soirée enquête. Elle ira très bien avec la mantille de mon arrière grand-mère dont je viens de faire l’acquisition (mais c’est une autre histoire ).
Nous avions, avec Mathilde, travaillé sur la doublure comme une toile pour l’ajuster au mieux. Trois essayages, des tonnes de toiles et nous étions arrivées à un résultat plus que satisfaisant (faut pas être trop exigeant non plus).
Ce week end, je découvrais que la doublure n’était pas à même. Traduction : pas le même patron finalement. Résultat, il me faut reporter toutes les modifs que j’avais faites sur la doublure pour les amener sur la robe. C’est donc ce que j’ai fait hier. J’ai fait une nouvelle toile pour vérifier qu’il n’y a pas d’erreur.
Heureusement que j'ai des km de percale et de drap !
Bon, je signale à la marmottte (qui passera par là entre deux tétées de son Atila) que j’ai oublié la règle du repassage et qu’elle aura le droit de me frapper
.Aujourd’hui, je coupe dans le tissus. J’ai épinglé les motifs pour qu’ils se correspondent et que je puisse avoir les rayures bien d’aplomb. Je ne pense pas que je vais arriver à les faire coïncider d’une pièce ç l’autre mais si j’ai déjà les lignes bien perpendiculaires au sol, ça m’ira. Je n’ai pas fait gaffe en achetant le tissus mais les lignes sont perpendiculaires au droit fil. Du coup, je ne peux pas avoir une longueur supérieure à 1m50 (longueur de la laize). J’espère que ce sera suffisant.
J'ai fini pile quand N00by s'est réveillé. Heureusement parce que ça aurait pu devenir sportif
J’ai voulu essayer de gagner du temps (pas taper Nadine) et j’ai donc été très attentive à avoir une valeur de couture de 2cm tout partout (sauf à l’ourlet). Je n’ai passé de point tailleur qu’aux plis de dos (j’ai pas de papier carbone donc on oublie la roulette et la craie tailleur glisse sur le taffetas) et j’ai fait des crans au ciseau pour les marques (épaule, taille …).
Demain, si j’ai tout bien fait et si elle veut bien, Mathilde m’aidera pour assembler les pièces.
PS : je sais enfin pourquoi les couturières n’aiment pas le vert et … j’aime toujours le vert