La chronique du roman "La dernière trahison" de Julie Garwood

Théo Buchanan, séduisant procureur Fédéral, est pris d'un terrible malaise lors d'une réception donnée en son honneur à La Nouvelle-Orléans. Lorsque la jeune chirurgienne, Michelle Renard, vient à son secours, elle ignore à quel point cette rencontre va bouleverser son existence et l'entraîner dans une aventure où l'amour n'est pas le seul maître du jeu. Bien décidé à la revoir, l'homme se rend à Bowen, petite ville entourée de marais, où Michelle a ouvert un dispensaire pour se consacrer aux gens du coin. Il découvre que la jeune femme est en danger : un gang d'escrocs a lancé a ses trousses un tueur à gages pour récupérer des documents compromettants qu'elle détient à son insu. Théo pourra-t-il protéger la femme qu'il aime et qui lui a sauvé la vie ?

Il est sorti le 7 décembre 2011 aux Editions J'ai Lu, 504 pages, 7,40€ Mon avis: Auteur très connu de romance historique, Julie Garwood se lance dans le romantic-suspense avec sa série Les Buchanan. Chaque volume a pour héros un membre de la famille Buchanan ou un de leurs proches. La dernière trahison en est le deuxième tome. J’avais lu il y a quelques années, le premier, Le cœur à vif. En gardant un très bon souvenir, c’est avec enthousiasme que je me suis attaquée à la suite. L’auteur prend le temps d’installer les bases de son histoire. Cela paraîtra peut-être long à certains, mais j’ai trouvé pour ma part, que c’était bienvenu. Elle pose le contexte et présente ses personnages. Les héros, Michelle et Théo. Mais surtout, le Club des Semeurs, cette bande d’escrocs qui va s’en prendre à Michelle pour protéger leur anonymat. Même si, pour faire avancer l’histoire, l’auteur se permet quelques facilités au début de son récit, l’ensemble est plutôt bien mené. L’écriture est alerte et parsemée de touches d’humour. Et bien que l’intrigue soit classique et sans réelle surprise, elle est  sympathique et se laisse suivre avec légèreté et sans ennui.  J’ai même trouvé cette histoire de coach vraiment très drôle. Le coté romance est un peu « too much » et va un peu vite à mon goût. Les personnages sont beaux à tomber par terre et le sol ne semble cesser de trembler sous leurs pieds. Heureusement, leur flirt devient rapidement plus basé sur l’humour.  Du coté des protagonistes, les héros sont ultra classiques, mais bien campés. Ce sont surtout les personnages secondaires qui se démarquent. Big Daddy, le père de Michelle, est celui que je préfère, « M. je me mêle de tout ».  Et, les villageois méritent une mention spéciale. Julie Garwood nous présente également John Paul, le mystérieux frère de l’héroïne, qui fera l’objet d’un autre tome. L’on retrouve aussi le charmant Noah, rencontré dans le premier tome, et qui aura également droit à sa propre histoire. Et, indéniablement, elle réussit à nous donner envie d’en savoir plus sur ces deux personnages. J’ai passé un bon moment à la lecture de ce roman, mais pas inoubliable. Il me semble que le premier était meilleur. L’était-il vraiment ou est-ce, parce que plus jeune, j’avais été plus sensible au style ? Je ne saurais le dire.  écrit par Zina