Embargo pétrolier de l’UE contre l’Iran

Les membres de l’Union européenne se sont mis d’accord pour imposer graduellement un embargo pétrolier à l’Iran, ainsi que pour sanctionner sa banque centrale.

L’accord de principe pour un embargo pétrolier contre l’Iran, conclu par les ambassadeurs des pays de l’Union à Bruxelles, doit être formellement entériné à l’occasion d’une réunion des ministres européens des Affaires étrangères.

Ce compromis prévoit une interdiction immédiate de tout nouveau contrat dans le secteur pétrolier avec l’Iran pour les pays européens. Une phase de transition est prévue pour l’annulation des contrats existant. Il est prévu que d’autres pays producteurs, dans le Golfe notamment, prenne le relais de l’Iran pour maintenir l’approvisionnement des pays européens dépendant. L’Iran vend environ 20% de son pétrole aux pays de l’Union européenne. L’essentiel de ses ventes est réalisé en Asie. Les Européens et les États-Unis s’efforcent de convaincre les pays asiatiques, comme l’Inde, de réduire leurs importations d’hydrocarbures iraniens.

Les sanctions concernant la banque centrale portent sur un gel de ses avoirs en Europe et une interdiction partielle de transactions avec l’institut monétaire.

L’Union européenne a déjà dans le passé décidé notamment le gel d’avoirs contre 433 sociétés iraniennes et 113 personnes, des restrictions d’exportation de nombreux produits sensibles ou encore l’interdiction des investissements dans le secteur des hydrocarbures.