Desperate Housewives // Saison 8. Episode 12. What’s The Good of Being Good.
Après le coup de mou de la semaine dernière où Susan donnait dans le bâton pour se faire battre, voilà que cette semaine la série revient à un bon niveau entre drama et humour même si tout n’est pas non plus à sauter au plafond (ou à se faire frire les cheveux). Ce nouvel épisode nous offre vraiment de quoi rire de bon cœur et de clôturer enfin quelques chapitres pour en ouvrir d’autres et rien que l’idée que Bree devienne la nouvelle Maisy Gibbons du quartier me plait plutôt bien. Sauf que Bree ne fait pas ça pour l’argent, juste pour le plaisir. Le retournement de situation autour du personnage me plaît alors qu’au début, voir Bree devenir la femme à Brian Austin Green c’était juste insupportable par exemple. Donc tout ce qui gravite autour de Bree est très plaisant dans cet épisode, voire hilarant. Notamment la scène avec Karen McKlusky qui voit un homme se rhabiller dans le reflet d’une poignée de porte, ou encore le face à face dans le bar avec le révérend ou encore lors de la vente de pâtisseries pour l’église.
Ce que j’aime par moment avec Desperate Housewives c’est cette non prise au sérieux et ce côté on y va comme ça, sans se poser de questions. Il y a des moments assez marquants dans l’épisode d’ailleurs. Plus que les passages avec Bree, Desperate Housewives nous offre également du bon drama. Et c’est grâce à Renee notamment. Ben a évidemment fait sa demande en mariage sauf qu’il va découvrir qu’il fait une grosse erreur car Renee est attachée et voit cette proposition de mariage comme quelque chose de très sérieux. Ben va regretter et tout lui avouer. La scène était très touchante (Renee qui s’ouvre à Ben) et la coupure radicale permet de contrebalancer dans du bon drama. Mais Renee nous offre aussi de la bonne comédie avec sa nouvelle coiffure façon Bee Gees (et elle a donc ressortie ses foulards de mamie pour l’occasion, qu’elle est moche quand même comme ça… la pauvre Vanessa Williams, elle accepte tout et n’importe quoi). Mais Renee reste un atout non négligeable de Desperate Housewives. Elle est toujours aussi drôle et cela me surprend presque que tous les efforts comiques ait été mis sur le personnage.
Le cliffangher de l’épisode précédent venait de la boulette de Susan. La femme d’Alejandro se retrouve à Wysteria Lane pour demander des comptes à Susan. Je dois avouer que le début de l’épisode était vraiment excellent. Le face à face avec Susan m’a rendu hilare comme jamais. Non mais il faut vraiment être cinglé des fois pour avoir de telles idées. Mais Desperate Housewives est une bonne série, clairement quand elle arrive à bien utiliser son comique de situation. Susan trouve donc quelque chose à faire alors que son mari est absent de l’épisode (enfin, si, il sert à lancer un cliffangher autour de Ben et à décharger des caisses de son pick-up. J’imagine Marc Cherry joyeux comme une bougie allumée quand il regarde James Denton agiter ses petits muscles). Donc Susan est marrante (sa tête mythique quand elle découvre les affichettes dans le quartier). Et le fait de la coupler avec l’intrigue autour de Gaby était très bon. Et justement, Gaby nous offre également de bons moments (mes préférés de l’épisode je pense). Même si le scénario est tiré par les ficelles, grossi comme pas possible, on ne peut s’empêcher de trouver l’ensemble sympathique et correctement établi.
Les face à face sont bien géré et l’actrice s’en sort merveilleusement bien surtout qu’il n’y a pas son mari alcoolo dans les parages pour faire des dégâts (car Carlos est devenu bien chiant depuis quelques temps). On clôture également le chapitre de la famille d’Alejandro (comme quoi, les 4 amies vont s’en sortir bien facilement au fond, enfin, pour le moment). Enfin, Lynette, qui est seule et qui tente de refaire sa vie avec … le premier venu. Un coiffeur ! Vous avez bien lu !!! Un coiffeur ! Non mais d’où Marc Cherry a pu penser à un coiffeur hétéro ? Non mais je ne comprends plus Marc Cherry, le scénariste qui a gay-tisé toute sa série jusqu’à la racine. Il nous offre un coiffeur hétéro. Oui, je suis encore choqué. C’était pas super marrant, pas super éclatant, pas super quoi. Mais j’adore Lynette et son côté femme fucked up, là c’est Lynette en pause et Lynette chiante à mourir. Aller, on oublie vite tout ça. Bref, au final, ce nouvel épisode de Desperate Housewives était vraiment sympathique et bon. Malgré quelques faiblesses et une prise de risque assez minime (l’intrigue Alejandro est vite bouclée), il reste tout ce que peut apporter Ben comme ennuis avec son accord pris avec la mafia (Ben va forcément être dans le caca, et devoir demander l’aide des filles sinon il les dénonce)…
Note : 7.5/10. En bref, on rigole de bon cœur, on peut même verser quelques larmes. Desperate Housewives c’est aussi ça.