POUR ANGY GAONA
Qui dira les jours défaits
Les draps froissés de l’injustice
Nous avons beau tendre la main
Le soleil tourne au fond de sa prison
Derrière les barreaux
Pour toi l’étreinte folle de l’espoir
Pour toi les vents de l’innocence
Ce sont les traces libres d’un lendemain
Qui ne peut plus attendre
Je porte la furie d’un jour qui s’est trompé de lumière
Je porte la liberté de plaider non coupable
Je porte les paroles nues des pétitions indélébiles
Je ne renoncerai pas
Même les fourmis viendront vous le dire
Tous les oiseaux ont signé la feuille de route
De l’horizon
Ils n’ont qu’une exigence
Libérez Angy Gaona
Ernest Pépin
Faugas/ Lamentin (Guadeloupe)
Le 22 janvier 2012