49- le cycle de la matiere

Publié le 23 janvier 2012 par Jeanjacques


1- D’une façon générale, toute création naturelle suppose un cycle consistant en la transformation d’une matière première déjà là pour constituer un objet physique ou un sujet biologique d’une durée limitée, dont le destin est de s’achever dans la mort et la dislocation de ses éléments qui retournent ainsi « à l’origine ». Naissance, mort et renaissance donnent sens au mouvement général de la matière, lequel ne saurait être illimité pour chaque étant et doit s’arrêter lorsqu’il aura épuisé son énergie constitutive. Chaque étant devrait disposer ainsi d’une « durée de vie » plus ou moins longue selon qu’on traite d’une galaxie, d’une étoile, de la matérialité même ou de l’ordre végétal ou biologique. Ainsi, le cycle procède de l’essence du mouvement et il n’y a aucune raison de penser que ne saurait exister le cycle fondamental, celui qui commande à tous les autres

2 - Mais pour qu’il y ait cycle, il faut bien qu’existent deux substances différentes dont l’une se transforme dans l’autre et réciproquement. Prématière et matière sont  les deux substances qui autorisent un cycle prématière>matière>prématière
Nous avons affirmé ici  la thèse que la matière se crée au sein des étoiles par la transformation d’une substance composant l’espace – la prématière. Une telle création étant constante en tous lieux de l’espace si bien que s’il n’existait pas cette procédure de retour à la substance originelle, nous aurions dû depuis longtemps être submergés par la matière.
Cette  « mort lente » de la matière, nous l’avons analysé sous la forme d’un étalement progressif de la longueur d’onde d’un photon qui finit par disparaître et se fondre dans la prématière. La preuve en a été apportée par l’analyse mathématique de la constante de Hubble envisagée comme le taux de déperdition énergétique proportionnel à la distance parcourue.. Ainsi se trouve confirmer le cycle de la matière selon  4 états possibles réversibles : prématière<>ondes<>photons<>matière.

3- Cependant, le rayonnement actuel nous provient des étoiles en activité dont le destin est de s’achever comme étoiles mortes et éteintes. Qu’en est-il alors de la matière de ces astres qui persistent et durent un très long temps sans émettre de rayonnement ? Une théorie du cycle doit en prévoir la disparition, puisque aussi bien nous faisons confiance en la grande intelligence de la création pour ne pas avoir omis une disposition aussi essentielle à son éternel fonctionnement. Puisqu’il n’y a qu’un seul mode de la genèse universelle, il ne saurait y en avoir plusieurs quant à l’annihilation de la matière qui se conclu par un rayonnement et la « fonte » de celui-ci dans la substance originelle. Ainsi, toutes ces étoiles mortes doivent nécessairement achever leur parcours par annihilation de leurs éléments qui se transmuent en rayonnements.

4- Une telle transmutation étant constante, nous devrions en constater les manifestations en n’importe quel coin de l’univers. Et en effet :
« Un Quasar, « source de rayonnement quasi-stellaire », (quasi-stellar radio source ) est une galaxie lointaine et très énergétique avec un noyau galactique actif. Ce sont les objets les plus lumineux de l'univers. On pense que les quasars gagnent en puissance par l’accrétion de matière autour des trous noirs supermassifs qui se trouvent dans le noyau de ces galaxies, faisant des « versions lumineuses » de ces objets connus comme étant des galaxies actives. Aucun autre mécanisme ne parait capable d’expliquer l’immense énergie libérée et leur rapide variabilité. »

Ce n’est pas le lieu pour nous livrer à une analyse approfondie de la typologie et du fonctionnement de ces différents quasars, il faut simplement retenir l’idée qu’une procédure d’annihilation de la matière des étoiles mortes existe. Chacune est attirée par la gravitation au centre de la galaxie pour former un trou noir qui se rallume pour éjecter toute sa matière sous forme de rayonnements.
Ainsi la procédure  aller>retour  de la matière dans l’univers se présente comme suit :
   Prématière>rayonnement>matière>étoiles>trou noir>matière>rayonnement > prématière
Nous avons donc eu raison d’accorder notre confiance en la sagesse logique de la création, sinon pour certains, du créateur