Envoyé par ma mère, comme un doux rappel à l’ordre, j’ai trouvé N’oublie pas d’être heureuse dans ma boîte aux lettres au début de l’hiver. Ce livre a réchauffé mon mois de décembre.
J’ai suivi avec tendresse les considérations de Maria Lila, la narratrice, sur les difficultés de grandir et d’avancer dans la vie.
Tel un roman initiatique, elle raconte d’abord son enfance tellement douce et sucrée à Fédala au Maroc puis son adolescence et ses premières désillusions (perte du père, amour déçu…)
La seconde partie du roman l’emmène à Paris, où dans un fort désir d’émancipation elle décide de faire ses études. Mais la vie réelle n’est pas celle espérée et l’indépendance ne s’acquiert pas sans douleur.
Je n’en dévoile pas plus et vous laisse découvrir toute la galerie de personnages secondaires : Fifi la cousine « snob », Sofia la meilleure amie, Edmond l’étudiant parisien…
Personnellement, sans jamais vraiment m’identifier à Maria Lila, j’ai toujours été touchée par ses états d’âme. Je crois que Christine Orban arrive à parler de sentiments finalement très ordinaires.
Un livre sans prétention vraiment charmant !