Que donnerait l’impératif catégorique de Kant appliqué au choix du président ?
Une de ses versions dit qu’il faut décider comme on aimerait que tout le monde décide. « Agis seulement d'après la maxime grâce à laquelle tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle. »
Certes, mais quid du tsunami de 2006 ? Un élan de générosité international a produit des masses d’argent inutiles. Ne faut-il pas tenir compte du comportement du reste de la population dans notre choix, sachant qu'elle ne suit pas Kant ? C’est d’ailleurs probablement ainsi que nous votons.D’ailleurs Kant, lui-même, est pragmatique : le monde ne se fera pas en un jour, le tout est d’aller dans la bonne direction.
Aboutirait-on à une sorte d’impératif « relativement » catégorique : chercher la direction dans laquelle doit aller le pays ; évaluer le comportement prévisible de ses concitoyens ; et agir en fonction ?
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