genre: action
année: 1976
durée: 1h55
l'histoire: Dans les quartiers populaires de Philadelphie, Rocky Balboa colecte des dettes non payées pour Tony Gazzo, un usurier, et dispute parfois des combats de boxe pour quelques dollars. Pendant ce temps, Apollo Creed, le champion du monde catégorie poids lourd, recherche un nouvel adversaire pour remettre son titre en jeu.
la critique d'Alice In Oliver:
La naissance d'un nouveau mythe ! Telle est l'ambition de Rocky, réalisé par John G Avildsen en 1976, qui va littéralement lancé la carrière de Sylvester Stallone. En 1975, Sylvester Stallone présente son scénario à des producteurs hollywoodiens, impressionnés par l'originalité du récit.
Toutefois, l'acteur devra se battre pour jouer le rôle principal, à savoir Rocky Balboa, un boxeur de seconde zone et un ringard, qui se retrouve confronté à Apollo Creed, le champion du monde catégorie poids lourd.
Dans un premier temps, les producteurs évoquent plusieurs grands noms du cinéma américain pour incarner Rocky Balboa: James Caan, Robert Redford ou encore Burt Reynolds. Mais Sylvester Stallone s'y oppose.
En vérité, le scénario originale de Rocky a largement été inspiré par la rencontre entre Mohammed Ali et Chuck Wepner.
Clairement, le public aime ces ringards et ces petits sportifs sortis de nulle part, capables de renverser la tendance et tous les pronostics.
Oui, le public américain adore ce genre de personnage un peu loser, pas très fûté mais terriblement attachant.
Avec Rocky, Sylvester Stallone lance un nouveau mythe.
Le film remportera un énorme succès lors de sa sortie au cinéma. Stallone passe du statut d'acteur inconnu à celui de star.
Au final, ce personnage lui ressemble terriblement et va marquer sa carrière à jamais. Sylvester Stallone est Rocky Balboa.
Ce premier volet engredrera une véritable saga en six épisodes.
Toutefois, ce premier film reste évidemment le meilleur, même si j'ai une véritable tendresse pour le sixième et dernier chapitre en date, donc, Rocky Balboa. Le film de John G. Avildsen peut s'appuyer sur une bande originale de folie, culte et composée par Bill Conti. Cependant, Rocky peut compter sur un scénario riche, sorte de parabole sur le rêve américain.
Le début du film est assez noir et nous plonge dans l'Amérique paumée des années 70, et plus précisément, dans les quartiers populaires de Philadelphie.
Rocky Balboa travaille pour un petit mafieux et tente de survivre. Parallèlement, il accepte de participer à quelques matches de boxes pour une poignée de dollars.
Pendant ce temps, Apollo Creed, le champion du monde de boxe, cherche un nouvel adversaire.
Contre toute attente, son choix se porte sur un boxeur de seconde zone. Rocky est donc invité à combattre contre Apollo Creed.
A partir de là, ce premier épisode inscrit les codes qui seront présents dans les autres volets de la saga: la psychologie de son héros principal (ses doutes, ses ambitions, ses peurs, sa vie et ses remords), son entraînement et ses relations avec son entourage (sa fiancée, Adrian, le frère de cette dernière, Paulie et son entraîneur, Mickey).
Le combat final tiendra évidemment ses promesses. Au niveau des pronostics, Rocky est donné logiquement perdant.
Au mieux, il devrait tenir trois rounds. Toutefois, contre toute attente, "David" parvient à résister à "Goliath".
C'est donc la force du tigre et l'énergie du désespoir qui lui permettent de se dresser contre le champion du monde.
Bref, ce premier Rocky reste un film culte, l'un des tous meilleurs sur le noble sport de la boxe, avec Raging Bull et Million Dollar Baby.
Note: 17/20