Critique Ciné : Happy Feet 2, ça swing sur la banquise...

Publié le 22 janvier 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

Happy Feet 2 // De George Miller. Avec la voix VO de Carlos Alazraqui, Robin Williams et Elijah Wood.


Après un très bon premier volet, George Miller nous offrait une suite contre toute attente également très sympathique même si le scénario est un peu moins bien foutu, l'énergie musicale et surtout la bonne humeur des personnages rend le propos un peu moins suffoqué. En tout cas, Happy Feet 2 est clairement le meilleur film d'animation de 2011. C'est un superbe conte avec une morale sur le réchauffement climatique qui s'avère être bien mieux géré que dans d'autres films du genre, engagés (je pense notamment à Rango et son message sur l'eau comme ressource rare). Le soucis de ce second volet c'est d'être moins drôle que le premier, peut être pour pouvoir raconter l'histoire de façon plus fun avec des musiques toujours au top. Je garde en tête la chanson d'ouverture, Bridge of Light de Pink également au milieu du film, ou encore Dragostea din Tei et ses "Maéyahi… Maéyahou…" (trop difficile à comprendre en fait ces paroles) et enfin toute le trip sur We Are The Champions.
Mumble, le roi des claquettes, est bien ennuyé quand il découvre que son fils Erik est allergique à la danse. C’est alors que ce dernier s’enfuit et rencontre Sven Puissant, pingouin capable de voler ! Mumble comprend qu’il ne peut nullement rivaliser avec ce personnage charismatique qu’Erik tente d’imiter... Mais la situation ne fait qu’empirer quand le monde est menacé par des forces telluriques... Erik prend conscience que son père ne manque pas de cran lorsqu’il mobilise le peuple des pingouins et d’autres créatures fabuleuses, du minuscule Krill au gigantesque éléphant de mer, Elephant Seals, pour rétablir l’ordre…
L'histoire de ce second volet porte surtout sur Erik, qui n'aime pas la danse, et qui va alors tenter de se réfugier dans une autre pratique : un pingouin qui vole. Forcément, l''histoire ne s'arrête pas là, car il y a toujours un petit message école bien sympathique. Les révélations de ce second volet ce sont les crevettes. Clairement devenues des symboles de Happy Feet et arrivant même à certains moments à voler la vedette des pingouins. Mais voilà, ce film c'est avant tout un grand moment de danse et de joie, de retrouvailles sur une banquise pour chanter la vie. Une vraie fresque polaire que l'on ne peut qu'embrasser. Outre une bonne histoire c'est aussi une ribambelle de chorégraphies de claquettes, de RnB, de chansons joyeuses et joviales (certaines feraient presque penser à de magnifique chants de Noël). Non, je ne suis pas déçu de ce nouveau volet des aventures des pingouins de la banquise car au fond, qui n'a pas eu envie de danser sur les musiques du film et tenter de faire comme cette bande de petits personnages.
Alors Happy Feet 2 vaut clairement le coup, ça mettra un peu de gaité à votre journée. Et puis franchement, un film qui donne aussi bien l'envie de sauter dans tous les sens en chantant des chansons plus ou moins bonne (notamment les Ozone) il fallait le faire. Même si le scénario est parfois un peu moins travaillé que le premier volet, ce second ravira sans aucun doute petits et grands. Petit à petit les intrigues du film savent trouver quelques petits moments intéressants et passionnants. Je serais pas contre un troisième volet si jamais c'est toujours aussi bien fait (contrairement à de son homonyme "L'âge de Glace" qui avait fait un troisième volet pas terrible du tout et dont j'espère beaucoup du quatrième maintenant). Clairement, le film sait de quoi il parle pour faire bouger les pingouins de la banquise et le petit bébé Erik, toujours aussi mignon fait rêver.
Note : 8/10. En bref, c'est beau, ça sonne juste et même si le message écolo se perd par moment dans un trop plein du scénario, l'ensemble reste cohérent et bon. Voilà un bon film d'animation. Clairement le meilleur de 2011.