1/02 au 17/03/2012 : Le plastique ? C’est fantastique !

N’ayez crainte ! En ce mois de Saint-Valentin, la vitrine proposée par Zigouzis ne s’aventure pas à titiller la libido des amoureux… Si son titre est emprunté à Elmer Food Beat, son contenu fait bien plus écho à la chanson Le temps du plastique de Léo Ferré.

Le plastique est en effet ici la matière première de prédilection de six artistes qui proposent des objets décoratifs et des bijoux « bien plus économiques et bien plus intéressants que les diamants que l’on pend au cou des gens » !

Parce qu'il faut se souvenir qu'on a tous été des enfants, Caroline Favard propose sous sa marque Sur le valet de CarO des bijoux espiègles et colorés fabriqués dans un matériau bien connu des plus petits : le plastique fou.

C’est là-dessus qu’elle dessine et pose ses couleurs avant de le faire cuire. Sous l’effet de la chaleur chacun de ses bijoux prend sa forme finale. C’est magique !

Pour Zigouzis, Caroline a déjà créé deux collections à l’occasion des vitrines Glam’N Roll et Cupcake Mania 3. Le plastique ? C’est fantastique ! rend hommage à son travail à l’occasion de la sortie de son premier livre « Bijoux en plastique fou » publié par Créapassions, l’éditeur de tous les loisirs créatifs.
Aux côtés des créations Le valet de CarO, vous découvrirez le travail de :

Elizza, créatrice de somptueuses barrettes et broches en vinyle surpiqué. Des fleurs aux tons chauds aussi délicates qu’intemporelles, qui s’accordent à merveille à tous les styles, à toutes les tenues.
Molusk, la marque très aquatique de Lucille Saliou, bien connue pour ses bijoux souples en PVC transparent, coloré, doré et imprimé qui épousent la forme du corps à la manière d’un tatouage et se font oublier par leur légèreté.
Ré-créations créatives, qui imagine au fil des saisons des bijoux en acrylique rétros mâtinés d’une petite touche d’originalité très mode, comme sa jolie collection de moustaches réversibles.
Corinne Bonnard, créatrice de jeux pour enfants, de sets de tables, d’abat-jour poétiques, de pochoirs (à dessin, à gâteaux…) et de tous les objets dépourvus de banalité dont vous rêvez en polypropylène découpé.
  
Cicia Hartmann, artiste passionnée et experte en recyclage de PET (Polyéthylène Téréphtalate) - plastiqu e recyclable principalement utilisée pour la fabrication contenants alimentaires et cosmétiques - auquel elle redonne vie sous forme d’objets de décoration floraux.

Nul doute que vous dénicherez au cœur de cette vitrine des idées cadeaux qui conjuguent qualité et originalité à (s’)offrir en toutes circonstances !
 
Le plastique ? C’est fantastique !
Du 1er février au 17 mars chez Zigouzis
En ligne : http://www.zigouzis.com/Boutique/index.php?main_page=index&cPath=291
En ville : 49 rue des Vinaigriers, 75010 Paris

*Le temps du plastique
Si l’on mettait le temps du plastique
En musique, zique, zique
On y perdrait son temps
De temps en temps
En y gagnant des sous
Et des bijoux
Des bijoux en plastique
Bien plus économiques
Miques, miques
Et bien plus intéressants
Que les diamants
Que l’on pend, que l’on pend
Au cou des gens
Car le temps du plastique
C’est bien plus fantastique
Tique, tique
On y voit le printemps
Passer son temps
À faire des, à faire des
Fleurs en papier
Si l’on mettait le temps des pin-up
Au pick-up
Et hep, et hep
On y gagnerait son temps
Et son argent
Tout en y perdant niet
À part le chouette
Mais le chouette, tu l’ repeuples
En r’virant ton pick-up
Et hep, et hep
Sans avoir à causer
À ces pépées
Qui font pi-, qui font pi-
Qui font pitié
Car le temps des pin-up
Passera et puis hep
Puis hep, puis hep
Ces pin-up que l’on pique
Et hep, et hep
Sur les murs des maisons
Des cons, des cons
Si l’on mettait le temps des fanfares
À la gare, gare, gare
On perdrait pas son temps
De temps en temps
Et l’on y gagnerait quoi?
Faire rien, la joie!
Car mieux vaut une guitare
Qu’ les sonneries de la gloire
Oire, oire
Et qu’ les salons cossus
Dodus, connus
Où l’on s’ file les potins
Et l’ popotin
Car le temps des fanfares
Ça s’en va dare-dare
Dare-dare
On y voit des aca-
Cadémi quoi?
Crever comme, crever comme
Comme tous les hommes
Si l’on mettait le temps des pin-up
À la gare
Et les fanfares en plastique
Et puis hep!
On s’rait peinard
Il n’est p’t-être pas trop tard
Trop tard, trop tard {ad lib}