Shadow Man. (réalisé par Michael Keusch.)
Le principe de l'incompréhension.
On n'a pas d'argent, pas d'idées, des acteurs de troisième zone et Steven Seagal sous Prozac. Et si on faisait un film? Ouais!! Bonne idée. Mais comment faire avaler la pilule à ce crétin de public? En noyant le poisson sous un scénario résolument complexe et nébuleux. Une vieille recette nanardesque qui fonctionne (presque) à tous les coups.
La (z)histoire (car il en faut bien une).
Le héros...
Elle n'est vraiment pas simple. Je ne sais pas si c'est parce qu'on a pris le «film» en cours de route mais on a riennnnnn compris. Seagal veut sa fille. Elle a été enlevé par une chauffeur de taxi puis par des mafieux serbes et enfin par des agents américains. Pourquoi? Parce que le gros sous Lexomil a un microprocesseur qui contient un virus (pas informatique, une maladie^^) qui peut détruire l'Humanité (sic)!!!!!!! Tout simplement hallucinant.
La fille La chauffeur de taxi
Le beau-père Le mafieux serbe
Les flics ripoux La CIA
Et la chinoise inconnue...
Seagal, ce dieu.
Il a perdu de sa superbe. Il parle avec un ton de marmotte endormie et il se déplace comme un éléphant. Bref, il est tant de prendre la retraite Papy. Il se bat d'une manière très....moche. Et puis, il est toujours aussi mauvais comédien. Que dire de plus? Ah oui, il flingue un hélicoptère militaire avec un 9millimètre. Tout ça sans froncer ne serait-ce un sourcil. Il impose le respect le type!
Les autres taches.
Fallait oser!!!!
Il est entouré de boulets. Entre la chauffeur de taxi aux gros seins qui est à la fois très dure et sensible, son beau père très méchant, les serbes, chinois et autres agents de la CIA en roue libre on ne sait plus ou donner de la tête. Heureusement, notre bon vieux Steven massacre tout ce beau monde. Et avec classe, évidemment. Fallait pas toucher à sa fille pour la 50millième fois bande de trous du cul!
Un nanar de premier choix. Stupide, mal joué et sans aucun sens. Seagal a son sommet!
Note nanr: