On nous demande d’éteindre téléphones portables et cigarettes (mais personne ne fume dans cette salle de La Nouvelle Eve, à Paris), et on prévient aimablement que ceux qui voudraient prendre des photos même sans flash seront attendus à la sortie avec des battes de baseball… Le ton est donné. Les Sea Girls (serait-ce des Filles Mer ?) font leur entrée dans des costumes pas très pratiques, mais assez jolis et colorés. Ce n’est pas un défilé de mode, c’est du music-hall. Elles jouent avec le public, changent de tenues, font croire à un entracte, cèdent la place un instant à leur guitariste qui chante une chanson (un refrain, un couplet, un refrain), passent du rire de bonne humeur au rire grinçant, frôlent le mauvais goût mais n’y tombent jamais, débordent d’énergie et offrent même une berceuse pour finir. Les Sea Girls concluent : « c’est parce qu’on est sur terre qu’on peut chanter des chansons, se baigner dans la rivière, faire pipi sur le gazon ».