Cette question me ramène en mémoire l’œuvre de Vercors (qu’il faudra d’ailleurs que je relise car je pourrais bien
en faire le support d’un cours l’an prochain) au sujet des « tropis » : le roman s’appelle les Animaux dénaturés et raconte comment un groupe de savants découvre, dans la jungle de
Nouvelle-Guinée, une colonie de quadrumanes dont les habitudes rappellent celles des hommes : ils enterrent leurs morts, ils sont troglodytes.
Leur force physique les désigne aussitôt comme une commode main d’œuvre à bon marché et certains n’ont aucun intérêt à les
voir considérer comme des hommes, même si les signes de leur humanité sont flagrants !
La réflexion que mène Vercors est en outre doublement intéressante car elle comporte une version écrite pour la scène :
Zoo ou l’Assassin philanthrope