Family Dollar Stores exploite 6655 magasins dans 44 états américains. La plupart des produits se vendent moins de 1 $ par unité. La stratégie de l’entreprise est de cibler les ménages à revenu faible et moyen. Contrairement à d’autres détaillants, FDO bénéficie des cycles de récession économique, puisque les consommateurs s’orientent vers des biens moins chers. Family Dollar a peu de capacité à augmenter ses prix pour compenser les changements dans les coûts des intrants. En outre, Family Dollar tente de se différencier en se concentrant sur la vente de produits alimentaires et l’ouverture de magasins dans les zones urbaines.
Le rendement de FDO est faible, avec 1.30% (moyenne 1.68%)., mais compensé par une croissance annuelle moyenne du dividende intéressante, de 12.65%. De plus, l’argent de poche des actionnaires a pu être augmenté durant 35 années consécutives. Le ratio de distribution quant à lui est très prudent, avec 26.95% seulement.
Le titre affiche une performance extraordinaire depuis les années ’90, celle-ci se payant par une volatilité très élevée, de 26.95%. Le beta par contre, avec 0.30 seulement, confirme ce que nous disions ci-dessus, à savoir que FDO est peu impacté par les cycles économiques.
Étonnamment pour un détaillant américain, la performance en CHF de FDO est inversement corrélée avec le couple USD/CHF ($risk -0.52). Ceci peut s’expliquer par l’aspect anticyclique du titre.
FDO possède d’excellentes qualité de payeur de dividendes, mais son rendement est trop faible et sa volatilité excessive. Il pourra convenir à un investisseur qui a les reins solides et qui ne recherche pas de revenu immédiat. Le titre est également utile pour servir de couverture en portefeuille contre une baisse du dollar ou une baisse de la conjoncture. Pour l’instant, nous le considérons comme une opportunité à surveiller.
Sources : Wikinvest, Yahoo, Swissquote, dividendes.ch