Artiste hors-normes, Biyouna, chanteuse, danseuse, animatrice et actrice algérienne à la voix cassée et reconnaissable entre mille, semble tout droit sortir d’un personnage d’Almodovar ou de Fellini
Cette femme libre dans sa tête et dans sa démarche, mord la vie à pleines dents et vous envoie à la figure une claque gigantesque.
Elle a dix-sept ans quand elle débute dans des cabarets à Alger.
A 21 ans, le réalisateur Mustapha Badie la repère et lui fait tourner son premier feuilleton La Grande Maison en 1973, qui la mène sur la route du succès.
Depuis, de one woman show, en films ou téléfilms, elle mène une carrière qui la porte sur l’autre rive de la méditerranée, mais ce qui la révèle surtout au public français, c’est peut être au début des années 2000, l’album Une Blonde dans la casbah, deux ans après Le Harem de madame Osmane le film de Nadir Moknèche, premier long métrage qu’elle tourne dans l’hexagone.
En 2006, elle rejoint Jane Birkin au théâtre dans Électre de Sophocle
En 2010, en sélection au Festival de Cannes, tout le monde salue sa prestation dans La Source des femmes de Radu Mihaileanu
Le temps d’un duo on la retrouve aussi sur l’album Bichon de Julien Doré
Avec une immense autodérision, elle participe aussi à un sketch des Lascars Gays sur France 2, dans l’émission dédiée aux humoristes de Laurent Ruquier et Catherine Barma
Cette année, c’est son premier spectacle dans une salle parisienne, mis en scène par Ramzy au théâtre Marigny, titré tout simplement … Biyouna.
Biyouna est un vrai personnage, une vraie personnalité, une vraie artiste, une femme débordante de fraicheur, de force, de talent !
Crédit photos DR