Les équipes de Toulouse, Meaux et Hyères s’apprêtent à participer à la plus importante compétition continentale de basket en fauteuil les 7,8 et 9 mars prochains.
Toujours emmené par l’américain Mickaël Paye associé au pivot canadien Joe Johnson, cette équipe peut aussi compter cette saison sur l’arrière suisse Nicolas Hausammann et sur le jeune intérieur Gert Shünemann.
Autre danger pour Hyères, le Polaris de Murcie. Les espagnoles, qui ont remplacé l’australien Groenewegen par son compatriote Darren Skuse, ont également enrôlé le « jumeau » Alex Zarzuela, un 2 points très complet.
En difficulté dans le championnat ibérique, (9ème avec 8 défaites en 12 matchs). Il faudra malgré tout se méfier de cette formation.
L’équipe du président Lagarde qui a laissé partir son guard US Jermell Pennie mais qui a enregistré le retour du meneur international Fred Guyot (ex-Capsaaa), devra lutter ferme contre ces deux adversaires afin de rejoindre le top 8 final à Madrid.
En effet, ni les israéliens d’Haïfa qui ont perdu Rozenberg (Rome) et Ottolenghi (Tarente), ni les suisses du Pilatus ne devraient inquiéter les varois.
Toulouse jouera dans la poule B où ils seront d’entrée opposés au club de Tarente, organisateur du tournoi.
Les italiens, quelque peu malmenés en championnat (6victoires contre 5 défaites), ont signé cette saison l’arrière israélien Ariel Ottolenghi appelé a remplacer le français Audrey Cayol, de retour à Meaux.
Les vainqueurs de la dernière coupe Vergauwen présente une équipe très solide toujours emmenée par le duo australien Shaun Norris/Brad Ness.
Les toulousains devront aussi se méfier de Sheffield, même si les anglais ont perdu trois de leurs meilleur joueurs à l’intersaison.
Privés de Bywater, parti aux Gateshead Sharks, Highcock (Lansbury) et Finbow (Oldham), l’équipe britannique s’articule désormais autour des « anciens » Colin Price, Kevin Hayes et Dave Bramley, des joueurs très expérimentés.
Les équipiers de Jérome Courneil auront logiquement moins à craindre des turcs de Besiktas qui ont pris 40 points en championnat contre Galatasaray, et des bosniaques de Sana Bihac, également un ton en dessous dans cette compétition.
Malgré la perte de Deregnaucourt et la retraite de Claude Lopès, les champions de France ont la place et les arguments pour passer ce tour préliminaire et rejoindre aussi Madrid en mai prochain.
Dernier qualifié français en poule C, Meaux tentera de faire aussi bien qu’en 2007 où le club était resté invaincu à l’issu du premier tour.
Les joueurs de Seine-et-Marne, 6ème du tour final l’an passé, ont récupéré l’international Audrey Cayol et possèdent toujours les qualités défensives indispensables à ce niveau.
Pour se qualifier, ils devront surtout maîtriser trois équipes difficiles à manœuvrer, Galatasaray, Bonn et Oldham, les israéliens de Tel- Aviv semblant plus à leur portée.
Les turcs et leur pléiade d’internationaux seront les premiers adversaires des meldois qui joueront à domicile. Redoutable à l’intérieur avec le pivot tchèque Peter Tucek, cette équipe compte aussi dans ses rangs le talentueux 3 points Ferit Gumus et l’allemand Karaman. Le duo Eveson/Haïdari, champion d’europe en 2007 avec Rome, qui avait rejoint les rives du Bosphore en début de saison a depuis quitté le club.
Bonn, finaliste en Vergauwen l’an dernier, présente le même effectif hormis Guido Wimmers qui a mis un terme à sa carrière. Hauts et forts dans la raquette, cette équipe peux cependant se retrouver en difficulté lorsque le jeu s’accélère.
Oldham est un peu une énigme cette saison. Complètement décimés cet été, (exit les Munn,Howley,Orogbemi et autre Thomas Sinclair) les anglais n’ont récupéré que le 2 points Peter Finbow (ex Steelers).
Aux vétérans Dan Johnson, Gary Peel et Tarkanter d’assurer autour du brillant Richard Pullen.
Enfin, Tel-Aviv, déjà présent l’an dernier dans la poule de Meaux mais privé de son intérieur Rotem Philipps parti en Italie (San Stefano), ne devrait pas représenter un réel danger pour les meldois.
Jean Claude Boucher