Depuis le 2 janvier, les Bordelais sont désormais privés des "Dents de Juppé" comme ils avaient finis par appeler le crocodile de Guillaume Renou situé dans les jardins de la mairie depuis deux ans.
L'artiste bordelais de 34 ans attendait une délibération du conseil municipal de Bordeaux pour faire enlever sa sculpture enlisée dans un marigot juridique. En cause : un différend financier opposant l’artiste à la ville sur le coût de l’œuvre et sur des dégâts qui lui auraient été infligés. Ayant rejeté la transaction de dédommagement proposée par la municipalité, le sculpteur a été sommé d'évacuer le crocodile sous astreinte de 200 euros par jour de retard.
Hélène, fidèle correspondante de Deliredelart à Bordeaux, que je remercie au passage, était présente pour immortaliser l'instant. Que les fans du croco se rassurent ! La bête reste dans la région. Elle a rejoint les jardins du restaurant de La Maison du fleuve, à Camblanes et Meynac.