Les chaines musicales se sont données le mot (ou la note) pour retransmettre les concerts de Gustavo Dudamel... et l'on se régal. Ce géant de la musique est extraordinaire et toujours le même quelque soit le public ou les musiciens ou la musique.
Un exemple parmi tant d’autres le Concert donné au Berliner Waldbühne en 2008.
Le BW est un théâtre en plein air, situé au nord-ouest de Berlin, qui a accueilli les plus grandes stars de la musique aussi bien moderne que classique. Son origine remonte à l'époque des Jeux Olympiques de 1936. Il fut, parait-il, bâti sur le modèle du théâtre d'Epidaure en Grèce; des gradins qui montent au fur et à mesure qu'ils s'éloignent de la scène.
Le point culminant de la série de concerts est celui de l'orchestre Philarmonique de Berlin, en général à la mi-juin, toujours sous la direction d'un chef prestigieux (Daniel Barenboim, Simon Rattle, Claudio Abbado.. Gustavo Dudamel ).L'ambiance est très décontractée et "bon enfant». Les musiciens, aussi bien que les spectateurs, semblent bien s'amuser. Dans l'espace entre la scène et les premiers rangs, on mange, on boit, on danse.
Il y a depuis quelques années toujours un thème; il y a eu "die italienische Nacht","die spanische Nacht"....en 2008, ce fut "die südamerikanische Nacht",avec des morceaux du compositeur brésilien Heitor Villa-Lobos et bien d'autres encore.
Et, comme un rituel incontournable, l’orchestre interprète toujours en finale, la célèbre et magnifique marche de Paul Lincke,"Berliner Luft", qu'on pourrait presque considérer comme l'hymne officieux de Berlin.Ce fut un Concert détonant devant 100 000 spectateurs, de Ginestera à Villa-Lobos (Bachianas Brasileiras n°5, partie 1 - la plus connue-, et partie 2, avec la soprano Ana Maria Martinez), de Falla (7 chansons populaires) à Marquez et Bernstein (le fameux Mambo de West Side Story)... Le jeune chef vénézuélien, Gustavo Dudamel, 27 ans en 2008, fruit convaincant de El Sistema (système éducatif et musical du Vénézuéla).
Feu ardent, précision rythmique, sens communicatif, enthousiasme et toujours cet éternel sourire invitant au plaisir au partage des rythmes de la nuit.
Et dire que chaque année ou presque Gustavo et l'Orchestre Simon Bolivar transitait par le Raizet pour se rendre en Europe. Que n'a-t-on eu l'audace de les faire jouer en Guadeloupe. Un peur peut-être.
http://www.dailymotion.com/video/xjf50y_paul-linke-berliner-luft-gustavo-dudamel_music
Et rien que pour le plaisir le célèbre Mambo de Bernstein.
http://www.bing.com/videos/search?q=Mambo+gustavo+dudamel&qpvt=Mambo+gustavo+dudamel&mid=2E3362DB81DEEEACD15B2E3362DB81DEEEACD15B&FORM=LKVR2#