Mort sur le Nil :
4ème de couv' :
Ça n'est pas très joli de voler son fiancé à sa meilleure amie pour se marier avec lui. Et même si l'amie en question semble
se résigner, la ravissante et riche Linnet Ridgeway a bien des raisons d'être inquiète... Surtout quand le hasard les rassemble, pour une croisière sur le Nil, avec d'inquiétants personnages,
dans une lourde atmosphère de sensualité et de cupidité. Un petit revolver, un crime étrange, une énigme de plus à résoudre pour un passager pas comme les autres : Hercule Poirot.
Mon avis :
254 pages. Roman publié en 1937.
Mon Dieu ! Je me suis aperçu au fil des pages que je ne connaissais pas du tout cette histoire ?!? Incroyable ! Je ne
visualisais finalement que des bribes de l'intrigue à travers l'interprétation de Sir Peter Ustinov dans le film éponyme. Et je dois vous avouer la grande fierté qui m'habite au moment de rédiger
cet article. En effet, pour la toute première fois, je ne me suis pas fait avoir dans les grandes largeurs par cette brillante Agatha Christie : j'ai rapidement fait le lien entre les meurtres et
son ou ses coupables (je n'en dis pas plus !) Toujours largué qu'il était, le Toni, au moment de lire les dénouements des romans policiers. Cette longue période de disette a donc pris fin ce
jour. Quel soulagement !
Pour en revenir au plus important _ L'histoire ! _ c'est classique, efficace, déroutant : du Agatha Christie, en
somme.
Des personnes venant d'horizons différents montent à bord d'un bateau pour faire une croisière sur le Nil. Rapidement, le
lecteur va se rendre compte que des liens unissent quelques passagers, pire il y a des tensions sous-jacentes entre certains individus. Quand Linnet Ridgeway, épouse Doyle, est assassinée peu de
temps après que son mari Simon ait été blessé par arme à feu par son ex-petite amie, les soupçons se portent très naturellement sur cette dernière. Hercule Poirot, en vacances et absolument pas
en service, va, assisté du Colonel John Race, promener sa moustache et son oeil avisé sur le pont du bateau, bien déterminé à résoudre l'inextricable...
J'évoquais, en préambule de cet article, le film tiré de cette oeuvre. Je vous en propose un court extrait ci-après :
Outre Sir Peter Ustinov, on découvre dans la distribution :
- l'excellent David Niven (John Race), dont je suis fan absolu depuis
son rôle "The brain", le cerveau avec Belmondo et Bourvil ;
- Mia Farrow, dans le rôle de Jacqueline de Bellefort, la femme volée
de son mari ;
- Lois Chiles, dans le rôle de Linnet Doyle ;
- Le regretté Simon MacCorkindale (Manimal pour les fans
des séries des années 80), dans le rôle de Simon Doyle ;
- La plus française des British, Jane Birkin, dans le rôle de Louise Bourget ;
- Angela Lansbury (la détective de la série Arabesque), dans le
rôle de Salome Otterbourne.
Vous pensez encore ne pas devoir lire ce livre. Tentons de vous convaincre définitivement par le biais des avis d'autres
lecteurs : Marilys, Oxymores.
Ma note : 4 / 5.
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La plume empoisonnée :
4ème de couv' :
Le notaire, le médecin, la femme du pasteur : tout le monde y passe, y compris Jerry, un jeune citadin venu achever sa
convalescence après un grave accident. La calomnie fait son oeuvre, le doute s'insinue, même si les accusations portées par le « corbeau » semblent extravagantes.Mais lorsqu'une lettre
particulièrement odieuse provoque le suicide de l'honorable Mrs Symmington, on est contraint de se dire que l'anonyme, pour mal renseigné qu'il fût, a dû cette fois-ci toucher juste.Alors la
petite communauté villageoise de Lymstock entre en ébullition. Et il faudra l'intuition et la perspicacité inégalables de Miss Marple pour deviner le leurre disposé aux yeux de tous par un
criminel des plus retors...
Mon avis :
221 pages. Roman publié en 1942.
L'oeuvre d'Agatha Christie est tellement vaste qu'il est compliqué d'avoir lu tous ces ouvrages. Pour moi, c'était le cas
avec ce livre-ci.
L'histoire se veut simple, en l'occurrence, un paisible village anglais dont la tranquillité est mise à mal par un corbeau,
bien décidé à livrer ses quatre vérités aux villageois par le biais de lettre anonymes particulièrement acerbes.
Jerry Barton, accidenté, se déplaçant difficilement se retire à Lymstock pendant sa convalescence et va rapidement recevoir
une lettre. Intrigué, il décide d'enquêter...
Voilà pour le début de l'intrigue. Cette histoire ne m'a pas dérangé, c'était assez sympa à lire même si je regrette la trop
grande galerie de personnages. On finit par s'y perdre, malheureusement. On avance pas à pas, au gré des découvertes ou intuitions de Jerry. Mais il y a beaucoup trop de suspects potentiels.
L'enquête, officielle, menée par le commissaire Nash, oriente les policiers sur la piste d'une femme. En effet, tout, dans le comportement ou la façon de tourner les phrases des lettres, rappelle
la sensibilité féminine (si tant est que l'on puisse parler de sensibilité !). Les faits prennent rapidement une tournure tragique : un suicide d'abord ; puis vint un meurtre de sang-froid, dans
des circonstances horribles.
La 4ème de couv' indique la présence dans cet ouvrage de la célèbre Miss Marple. J'étais heureux de découvrir son nom car je
n'avais jamais lu de livre dans lequel elle apparaissait. Seulement, son nom, je l'ai découvert à vingt pages de la fin, débarquant tel un cheveu sur la soupe. Miss Marple ou l'inspectrice des
travaux finis. Je crois même que Jerry Barton aurait dû prendre contact avec Agatha Christie pour intenter un procès à la vieille célibataire pour plagiat d'enquête !!!!!!! Je plaisante mais
c'est flagrant. On a l'impression qu'Agatha Christie ne voulait pas nous servir le dénouement sans la présence de son enquêtrice favorite ?!?
Passée cette petite déception, je dois tout de même admettre que je n'y ai vu que du feu. Je n'avais pas trouvé l'identité de
l'assassin. Misère !!! Comme quoi, ça ne marche pas à tous les coups... Grrr !!!!
Ma note : 3 / 5.
Ces deux livres, lus dans le cadre du challenge GOD SAVE THE LIVRE, sont les 1er et 2ème
lus depuis le début de l'année.