Fringe // Saison 4. Episode 9. Enemy of my Enemy.
Ce nouvel épisode de Fringe a dépassé une fois de plus toute mes attentes vis à vis de la série. C'est tellement fascinant ce qui se déroule sous nos yeux. Notamment le grand retour de David
Robert Jones, l'implication de Broyles-nate dans l'histoire. Bien évidemment, pour que cet épisode soit excellent il fallait qu'il se déroule dans les deux univers en même temps et ce sera le
cas. J'adore le personnage de David Robert Jones, il a toujours trouvé le moyen de rendre ses intrigues passionnantes. On ne l'a pas vu depuis le final de la première saison, où il se retrouvait
coupé en deux entre les deux univers grâce à Peter. Le début de cet épisode est d'ailleurs assez confus, on ne sait pas trop à quoi s'attendre mais bizarrement, cela rend l'ensemble encore
meilleur. Mais le défi de l'épisode c'est de nous rendre le personnage de David Robert Jones encore plus passionnant que dans la première saison, sinon ce ne serait pas vraiment intéressant. Et
la série rend ce retour fabuleux. On sait depuis le début de la saison que comme Peter n'est pas sensé avoir vécu ni dans l'un, ni dans l'autre univers, aussi vieux, alors personne ne se souvient
de lui, même pas Robert Jones lui même.
Fringe utilise astucieusement l'expatriation de Peter dans l'autre univers. Ce dernier aide l'autre univers de façon intéressante. Il y ressemble plus à un vraiment agent du FBI, et moins à un
consultant qui comme son père fabrique des trucs pour résoudre des problèmes. On sent même qu'il a plus sa place dans l'autre univers pour ce qui est des enquêtes - même si hors de question de
séparer Peter de son père dans notre monde -. Le petit moment jouissif sera le moment où Peter raconte comment il a tué Robert Jones. Ce dernier est très malin, et nous offre pas mal de fil à
retordre. Le personnage est tellement fascinant. J'étais presque frustré de sa mort dans le final de la saison 1. J'en voulais encore plus, et je suis maintenant servi, comme si mes prières
avaient été entendues. Et le moins que l'on puisse dire c'est que Jared Harris est tout sauf mauvais. L'acteur est aussi pervers que cinglé. C'est dans son regard. Il a un truc en plus qui me
fascine.
Je retiens également un bon moment de cet épisode qui nous permet de voir les deux équipes des deux univers avoir une réunion ensemble sur un problème commun : Robert Jones. Ce dernier se
retrouve devant la nouvelle machine à écrire qui s'est transformée en minitel pour l'occasion. Robert Jones travaille donc avec Broyles-nate et Nina Sharp. Cela ne pouvait pas être mieux. Voilà
donc une fois de plus un excellent épisode de la série. Avec des très bons moments et un équilibre parfait entre sentiments et action. Sans compter qu'il y a encore pas mal de lieux et de scènes
en extérieur. Je pense que la série n'est vraiment pas bradée au niveau de son budget par la Warner c'est ça qui fait plaisir à voir. On est même pas encore à la moitié de la saison et tout est
toujours aussi bon. Et surtout, les enjeux se diversifient au fur et à mesure que les épisodes avancent.
Note : 10/10. En bref, Fringe est un chef d'oeuvre. Et dans le cas de cet épisode, c'est la définition parfaite.