Une vie se noie entre dégoût et émerveillement
Épuisée d'impuissance et d'insignifiance
Là où il n'est plus de branche où se raccrocher
Ainsi va le monde tournoyant sur lui-même
Telle une toupie insensé toujours fidèle
A un mouvement perpétuel dérisoire
Ainsi va l'amour emporté par le souffle de l'hiver
Par delà les étendus de terres et de mères
Sans cible sans fin, enfin délivré de sa futilité