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Tu vois partout le cœur qui bat
Tu suis partout les mêmes pas
Tu rêves toujours du même instant
Nuées grises sur ta tête
Pluie
Vent
Neige
Que t’importe
*
Derrière le tissus serré
Des rideaux finement brodés
Tu regardes rêveur
Milliers d’âme passantes
Tous feux allumés
Sans qu’une seule
Si loin
Ne soit présente
*
En multiples amours
Aimerait embraser la terre
Si ne viendraient reproches de trop aimer
Tu passes sous les fourche conformes
N’affiche rien qui puisse heurter
Tu marches
Cœur exultant
Sans jamais d’apaisement
C’est vie qui tape en tes veines
Passant devant mendiant
Puis revenant
Furtif
Un croissant à la main
Pour partager funeste destin
Manosque, 1er décembre 2011
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