Pirelli est ainsi en discussion avec les équipes mais ces dernières sont réticentes à l’idée d’autoriser une de leur rivale à prêter une voiture de 2011 pour le développement des nouveaux pneus Pirelli, craignant que l’écurie qui prêterait sa monoplace n’en tire un avantage. Normalement, il n'y aurait pourtant aucune communication entre les deux parties mais au niveau professionnel de la F1, tout le monde a de quoi se méfier de tout le monde.
"On a suggéré de modifier la Toyota de 2009 mais la voiture a sa place dans un musée maintenant, et ce n’est pas une proposition réaliste. On ne nous a pas encore offert de solution correcte. Nous aimerions avoir une voiture de 2011, peu importe de qui elle provient. Nous voulons mener des essais précis et nous estimons qu’il est nécessaire de disposer de la voiture la plus moderne possible. Nous comprenons le point de vue des équipes, elles ne veulent pas donner un avantage à quiconque mais à un certain moment nous serons amenés à prendre nous-mêmes une décision," a déclaré Paul Hembery, le directeur de Pirelli Motorsport.