Presses de la Cité, 10 mars 2011, 454 pages
Résumé de l'éditeur :
Le jour de ses cent ans, alors que tous les notables de la ville l'attendent pour célébrer l'événement, Allan Karlsson s'échappe par la fenêtre de sa maison de retraite quelques minutes avant le début de la fête organisée en son honneur. Ses plus belles charentaises aux pieds, le vieillard se rend à la gare routière, où il dérobe une valise dans l'espoir qu'elle contienne une paire de chaussures.
Mais le bagage recèle un bien plus précieux chargement, et voilà comment Allan se retrouve poursuivi par la police et par une bande de malfrats…
Commence alors son incroyable cavale à travers la Suède, mais aussi, pour le lecteur, un étonnant voyage au coeur du XXe siècle, au fil des événements majeurs auxquels le centenaire Allan Karlsson, génie des explosifs, a été mêlé par une succession de hasards souvent indépendants de sa volonté.
Mon avis :
Que de péripéties dans ce roman où le personnage principal ne se prend jamais au sérieux et trouve toujours une solution pour boire un petit coup. Car ce que démonter ce roman, c'est que l'amitié entre les peuples passe forcément par un petit coup de gnôle.
Les situations sont plus rocambolesques les unes que les autres, à mon plus grand plaisir.
Certes, c'est un peu long au début, mais cela ne dure pas et l'on se prend d'amitié pour ce pauvre Allan qui, baloté par les Evenements mondiaux, a tout de même rencontré force présidents et dictateurs ; été déporté dans un goulag et tenu sur ses genous Kim-Il Sung, entre autres.
Un roman à l'image de sa couverture, décalé et réjouissant.
L'image que je retiendrai :
Celle d'Allan ne pouvant s'empêcher de faire sauter sa maison, si fort que la vache du voisin fait une fausse couche à chaque fois.