Pollution poissons

Publié le 20 janvier 2012 par Sophielaurerenee

Extrait de la revue de presse mediscoop santé du 20 janvier 2012

L’Anses « recommande de limiter la consommation de certains poissons d'eau douce »
Les Echos
Les Echos fait savoir que « l'Anses a recommandé de limiter la consommation de certaines espèces de poissons d'eau douce comme l'anguille, le barbeau ou la carpe à "une fois tous les deux mois" pour les femmes enceintes et les enfants en raison de la capacité de ces poissons à accumuler le PCB ».
Le quotidien ajoute que « pour le reste de la population, il est recommandé de limiter la consommation de ces espèces, globalement moins consommées que les poissons des océans, à "deux fois par mois" pour éviter tout risque pour la santé ».
Les Echos explique que « ces recommandations s'appuient sur les conclusions d'une étude nationale conduite auprès de consommateurs de poissons d'eau douce pour évaluer leur "imprégnation" en polychlorobiphényles (ou PCB), des substances chimiques également connues sous le nom de pyralènes pouvant avoir des conséquences pour la santé (fertilité, croissance, cancers) ».
Le journal note que « cette étude a porté sur 606 pêcheurs amateurs ou membres de leur foyer et 16 pêcheurs professionnels dans différentes zones, "quatre contaminées (Seine, Somme, Rhône et Rhin) et deux non contaminées (Loire et Garonne)", a précisé la Fédération nationale de la pêche en France, qui a collaboré à l'étude ».
Les Echos indique que ce travail « a mis en évidence que la consommation des espèces concentrant les PCB - anguilles, barbeaux, brèmes, carpes, silures - provoquait une "augmentation de l'imprégnation en PCB" des sujets. Cependant, "très peu de participants dépassent le seuil d'imprégnation critique", note l'Anses, soulignant que les taux constatés "sont similaires à ceux observés dans la population générale" et sont "inférieurs à ceux de la population française des années 80 lorsque les PCB ont été interdits" ».
Le quotidien ajoute que « l'étude, lancée en 2008, a également montré que le niveau de consommation des poissons d'eau douce est faible, "en moyenne une fois par mois chez les pêcheurs amateurs", en particulier pour les poissons concernés (environ 2,5 fois par an) ».