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La presse de la diaspora est elle obligée de faire un choix ?

Publié le 20 janvier 2012 par Rm Communication

La presse de la diaspora est elle obligée de faire un choix ?

A en croire certains, il faut absolument faire un choix en ce qui concerne la politique congolaise. La presse servant de source d’information à la communauté installé en occident n’y échappe pas. On entend souvent les mêmes arguments revenir sur le fait que le pays (RD Congo) serait occupé et qu’en cas de guerre les organes de presse se doivent de prendre position. Se basant sur des cas comme les USA en lutte contre Al-Qaida. Ils refusent le droit aux rédactions d’avoir leurs propres lignes éditoriales.

Nous n’allons pas s’éterniser ici sur les qualités démocratiques de ces pays exemple mais une chose est sure il y a toujours eu une certaine résistance, refusant de servir la même soupe populiste, se battant pour avoir une liberté d’expression dans l’exercice de leur métier. Pour prendre l’exemple des Etats-Unis quand il fallu dénoncer les mauvaises traitements que subissaient les prisonniers à Guantanalo, ils l’ont fait. De même que pour la guerre pour le pétrole irakien.En France, les journaux tel que le Charlie hebdo, le canard enchainé sont connu pour être des empêcheurs de tourner en rond. Des magazines comme Mariane n’hésite pas à mettre au grand jour la liste des différentes personnalités françaises de confession juive qui contribuent à distance au financement de l’État Israélien.

Peu de ceux qui suivent ou se disent se battre pour LE Congo arrivent à comprendre les animateurs et journalistes qui officient pour les tenir informer.

On se souvient de l’agression de Mr Cyprien Wetshi à Bruxelles par un jeune « sympathisant combattant » qui après coup se révélera être une affaire hors contexte. Mais le mal aura été fait et certains sites avaient suspendu la publication de toute information traitant des combattants. La genèse de cette affaire serait le concept de son émission « l’avocat du Diable ». Dans cette émission Mr Wetshi représente toujours les absences. S’il accueille un membre du pouvoir actuel, il se fait l’avocat de l’opposition et vice-versa. Suite à plusieurs entretien avec les combattants et jouant l’avocat du pouvoir de Kinshasa. Le statut de collabo lui avait été attribué.

Les collabos sont un peu partout pour les combattants. Andy Londole et Cesar Ngadi sont les noms qui ressortent le plus quand on parle de journalistes collabo. Mais qui sont –ils ? Et pourquoi les pense-t-on vendu à Kabila ?
Les deux animateurs étaient connus pour des émissions culturelles et amis proche des musiciens congolais à qui la diaspora reproche le soutient au pouvoir de Kinshasa. Au lendemain de la publication de leur émission avec les « anti-combattants » qui étaient venu contre paiement défier les résistants congolais de France, leurs sorts étaient à jamais liés à leurs invités.
La tragédie se déroulera le fameux jour ou Ady Londole se retrouvera face à Babin Massombo (combattant). Suite à cette agression, l’animateur avait subi 12 points de sutures. La majorité des commentaires sur l’article annonçant cette bagarre allaient tous dans le même sens. « Il ne reste plus que César Ngadi ». Qu’a-t-il fait le grand prêtre comme il aime qu’on l’appelle ? Mr Ngadi est un agitateur de cocotier. Il refuse le conformiste et réclame sa liberté de penser. Et cela ne passe pas chez certain congolais.

Le cas de Congomikili est tout autre. Après avoir été longtemps soupçonné d’être un site pro-Kinshasa. La ligne éditoriale du site à clouer le bec à plus d’un. Véritable plate forme de l’opposition, le site a permis à l’UDPS qui n’avait quasiment pas d’espace audiovisuel en RDC de faire entendre sa voix. Et aujourd’hui ils en paient les conséquences avec des cybers attaques et autres convocations pour incitations à la haine.

D’autres comme Roger Bongos ou Freddy Mulongo (Reveil FM) sont marqués anti-kabila. Mais cela n’empêche qu’à plusieurs reprises Mr Bongos a été qualifié de collabo et on ne manque jamais de lui parler de son passe avec le RDC Goma. Pourtant s’il y a bien un journaliste qui a pris des coups des agents de sécurité de madame Kabila à la gare du nord à Paris c’est bien lui. Et tout cela pour vous informer. Il a également été à l’origine avec d’autre de la marche de 14 jours 310 km entre Paris et Bruxelles pour dénoncer les viols en RD Congo. Et tout ça toujours pour la cause du pays. Mais es ce que celle suffi à convaincre les congolais ?

La réponse à cette dernière question est NON. Les congolais aiment la pensée unique, les années Mobutu ne sont toujours pas correctement effacées.

Roger Musandji



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