Chuck versus Bo
Saison 5, Episode 10 sur 13
Diffusion vo: NBC – 13 janvier 2012
Un évènement réalisé par Morgan du temps de sa possession de la maitrise du Kung Fu ressurgit et va conduire Carmichael Industries à régler cela.
C’est la fin dans deux semaines (enfin une lors de la publication de cette review). Chuck doit faire ces adieux et s’y prépare plus ou moins bien. Concrêtement, le coup du « on arrête tout mais … » commence à me fatiguer. Je crois que le problème vient du fait que la saison n’a jamais eu une direction nette sur le futur de Carmichael Industries, un coup Sarah voulant arrêter, un coup non parce qu’elle ne sait rien faire d’autre, etc … Mais c’est en gros le seul défaut trouvable à ces derniers sursauts chuckiens avant la fermeture définitive.
Donc cette semaine, on règle les conneries de Morgan faites lorsqu’il savait « zoomer ». Rappelez-vous, le personnage avait pété les plombs et le contexte de cette intrigue s’inscrit bien dans cette lignée avec Morgan se la pétant auprès des filles et de … Bo Derek, dans son propre rôle, soi disant sex symbol des années 80 qui a fait coller le caleçon des garçons qu’étaient Chuck et Morgan. Ok. Soit. Mais on aurait pu nous épargner les entrées venteuses au ralenti. Rien de tel pour briser une quelconque illusion vu son âge et ses moultes retouches plus ou moins réussies par son chirurgien boucher.
Elle était donc aussi une espionne (après Stan Lee, ancien patron de Marvel Comics et papa de Spiderman, Hulk, X-Men et compagnie dans l’épisode de Noel de cette saison) avec un job de « vedette » comme couverture. Ok. Soit. Je n’ai rien contre ce fait mais bon, l’intrigue Bo aurait pu être mieux soignée. Elle se fait arrêter trop facilement, balance trop vite et est totalement oubliée ensuite pour laisser place à Anthony Quinn, l’ultime méchant.
Et je suis assez peu convaincu par ce dernier ennemi. Le problème est qu’il sort un peu de nulle part. Même si il se lie bien à la mythologie et offre un bouclage de boucle avec les débuts de la série, cela me gêne de le voir débarquer comme ça, à 3 épisodes de la fin. Il devait donc être l’intersect avant que Bryce ne le vole pour l’envoyer à Chuck. Il veut donc se venger. Sauf que je n’y crois pas. Il sort trop de nulle part comme je l’ai dis plus haut et il n’a pas le physique de l’emploi, avec une ventre un peu trop bedonnant pour devenir un expert en kung fu.
Mais à part ces points génants à mon goût, tout le reste se passe bien avec des bons délires, et surtout un très bon rythme qui enchaine logiquement les diverses situations pour nous conduire à l’ultime twist, Sarah revêtant les lunettes et connaissant le kung fu. Le twist était attendu (j’avais dis au début de la saison que je les voyais bien tous sous intersect à la fin) mais arrive de façon logique et explore un pan qui va malheureusement être expédié par manque d’épisode. Elle fait cela pour sauver son mari mais on n’aura pas le temps d’explorer les conséquences de cela alors que j’aurais aimé voir un vrai espion doté de l’intersect. Surtout que là, on aurait pu en faire une sorte de Terminator au fur et à mesure qu’elle le conserve. Mais non, on ne saura jamais ce que ça fait sur le cerveau et la personalité de Sarah. Dommage. Pire, je ne sais pas pourquoi mais je vois de plus en plus venir une fin tragique pour elle.
A coté de cela, l’épisode expédie le cliffhanger précédent à coup de simulation de nuit de folie à Las Vegas. Je pestais de voir cela expédié ainsi mais finalement, c’était pour le mieux puisqu’alors, Jeff et Lester reprennent leur enquête en relevant les incohérances de leur soi-disant état. Je dois dire que j’adore ce nouveau jeffster en saison 5 qui s’avère percutant, pas boulet et drôle. Oui, ils me font de nouveau rire après m’avoir donné envie de devenir un tueur l’an passé, histoire qu’ils arrêtent de nous saouler. Là, tout est efficace, drôle et percutant: la réccurence de leur réveil en voiture, les inscriptions sur le bras (enfin surtout la finale avec les rajouts de négation), le Buy More des neiges avec les versions déformées de nos personnages ou encore Big Mike débarquant avec ses sandwich Subway. On voit bien à travers cette scène à quel point la série joue avec cette publicité même plus cachée pour cette chaine de sandwicheries.
Bref, 9/10
Chuck m’éclate totalement et offre un beau run vers la fin. C’est drôle, bourré de références, bouclant bien la boucle, rythmé et tout simplement fun. Je ne demande rien de plus à Chuck.