Chantal Sebire relance la douloureuse question de l’euthanasie, restée en statut quo depuis l’affaire Imbert.
Elle souhaite mettre un terme à sa souffrance en lançant un appel au président et aux médias pour « mourir dans la dignité ».
A écouter son témoignage, on ne peut qu’en
s’émouvoir.
Une tumeur du sinus la défigure depuis sept années et elle a perdue la vue en octobre 2007.
Cette professeur des écoles de 52 ans a comme elle dit « la conscience » de son acte.
Une conscience d’exposer sa souffrance et sa maladie orpheline au regard de tous parce qu’il ne reste qu’un mot pour mettre un point final à sa douleur.
Dans le reportage de ce soir diffusé sur France 3, comment ne pas être effrayé en découvrant une femme sans visage rongée par la maladie.
La pénibilité du regard suffira t-elle au Président pour faire acte de sa demande ?France 3