Ce matin, les 9 militants de Greenpeace (6 femmes et 3 hommes âgés de 22 à 60 ans) qui avaient réussi le 5 Décembre dernier, à monter sur le dôme d’un des deux réacteurs de la centrale de Nogent sur Seine comparaissaient devant le tribunal de Troyes.
Photo : Nicolas Chauveau / Greenpeace
Le 5 décembre, en à peine 15 minutes, ils ont franchi trois enceintes et réussi à atteindre l’un des réacteurs. Suite à cette action, ils ont été mis en examen pour violation de domicile et dégradation grave en réunion d’un bien d’utilité publique et, pour certains, refus de prélèvement d’ADN.
Le procureur a requis de quatre à six mois de prison avec sursis à leur encontre. Il a, en outre, demandé une peine d’amende de 1.000 à 1.500 euros pour chacun des prévenus, poursuivis pour violation de locaux professionnels et dégradations en réunion. Ils encourent jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende. La décision a été mise en délibéré jusqu’au 21 février à 14 h.
Des militants qui n’étaient pas seuls !
Devant le palais de justice, la mobilisation était bien présente : une cinquantaine de personnes étaient venues soutenir Alice, Philippe, Vivien et les autres. Une bannière a été déployée sur les grilles du tribunal, pour leur dire MERCI. Cette bannière comportait également les messages de soutien laissés sur le site par plus de 7 000 internautes.
Les deux militants qui s’étaient introduits à la centrale de Cruas, en Ardèche, doivent quant à eux comparaître le mardi 24 janvier devant le tribunal correctionnel de Privas.