Alors que la crise économique ne cesse de produire ses effets, avec notamment la perte par la France de son triple A, les établissements bancaires, qui ont figuré en 2011 parmi les plus importants créateurs d’emplois, semblent aujourd’hui, eux aussi, touchés par la conjoncture économique, comme le révèlent les derniers chiffres publiés par le quotidien Les Échos, qui fait état d’une baisse de 25 % du nombre de créations d’emplois, pour 2012, par rapport à l’année passée.
Ayant, en effet, permis, à quelques 17 700 personnes, de trouver un Contrat à Durée Indéterminée en 2011, le secteur bancaire ne devrait ainsi générer que 12 500 à 13 000 nouveaux emplois, au cours de cette année, le groupe Banque Populaire Caisse d’Épargne restant encore le plus actif avec la création de 5 000 postes, le Crédit Agricole et la Société Générale le suivant, avec respectivement 3 500 et 2 500 nouvelles embauches.
Confrontés aujourd’hui à une conjoncture économique relativement délicate et à l’application prochaine de nouvelles règles concernant le fonctionnement des établissements bancaires, résultant de l’application des accords de Bâle III, les établissements bancaires se trouvent dans l’obligation de réorganiser leur personnel, limitant l’importance de celui-ci dans les secteurs d’activité à risque pour favoriser la banque de détail.
Profitant toutefois d’une pyramide des âges favorable et d’un nombre toujours plus grand de départs à la retraite, ce secteur d’activité reste particulièrement dynamique, constituant aujourd’hui l’un des rares à encore créer un volume conséquent d’emplois, recherchant notamment des commerciaux, disposant d’un bon niveau de formation, allant de bac+2 à bac+5, et constituant ainsi, pour les étudiants, des opportunités à saisir.