Haro sur les écolos (18/27)

Publié le 20 janvier 2012 par Dubruel

Baribal

Quand un ours a faim, il lui

Arrive de rentrer la nuit

Dans une agglomération

Pour trouver son « magasin d’alimentation.»

Il représente alors évidemment

Un danger mortel pour les habitants,

Au moindre signe de danger pour lui,

Il grimpe dans un arbre ou fuit.

Pour s’en débarrasser

Ou on lui tire dessus à balles en caoutchouc,

Ou,

Sans finasser,

On l’abat

Carrément !

Ou, comme au Canada,

On tire de loin une seringue d’anesthésiant

Qui va se planter sous son poil rétif.

Quand le sédatif

A fait son effet,

On place le fauve dans un gros filet.

On attache le filet au ventre d’un hélicoptère.

Les 600 kilos de l’ours sont soulevés de terre.

On emmène la bête vers le Nord, à plus de 60 kilomètres,

La déposer, la mettre

Loin des habitations.

Là, on

Détache le filet. On attend.

Qu’il ait fini son dodo.

Alors seulement l’hélico écolo

Décolle, paisiblement.

Sur son territoire, l’ours blanc

Se nourrit des phoques qu’il chasse

En creusant des trous dans la glace.

Il amasse suffisamment de graisse pour hiverner

Et rester cinq mois sans manger.