C’est dingue. Il suffit de placer le mot “urgence” derrière un plan pour que nos dirigeants UMPistes s’y croient.
Le plan d’urgence “Espoir banlieue” a explosé en vol.
Ainsi, vint le plan d’urgence “Espoir Banlieue”, qui détaillait les moyens mis en place pour "rétablir de l'activité pour les jeunes de banlieue". Le projet prévoyait un "contrat d'autonomie" pour remettre 45 000 jeunes dans l'emploi d'ici 3 ans. 37 grandes entreprises ont signé le 15 février un engagement national et proposeront 10 900 emplois.
Résultat du plan : une ministre qui se barre pour cause de baisse drastique du budget alloué et un plan qui fait, comme dirait Chirac ; “Pschitt”...
Le plan d’urgence “Emploi des jeunes” s’est planté au décollage
Nous eûmes ensuite le plan pour l’emploi des jeunes, en avril 2009, où la difficulté des jeunes à trouver du travail, violemment exacerbée par la crise, a été au coeur d'un "plan d'urgence" présenté par Nicolas Sarkozy qui devrait notamment passer par des aides aux entreprises pour pré-recruter des moins de 25 ans.
Résultat du “plan d’urgence” = que dalle. Pôle-emploi est une cata et les jeunes sont de plus en plus nombreux a “tenter” d’aller y pointer.
Un nouveau plan d’urgence pour “l’emploi” qui ne décollera même pas
Aujourd’hui, nouveau plan annoncé comme “urgent” qui concerne l’emploi, en général. Notre futur ex NanoPrésident a annoncé, comme prévu, une série de mesures d'urgence sur l'emploi, pour lesquelles 430 millions seront redéployés au sein du budget de l'Etat. Parmi celles-ci, la réactivation du dispositif « zéro charges » sur les embauches de jeunes dans les TPE (salué par le président de la CGPME, Jean-François Roubaud) qui avait été utilisé en 2009-2010, le déblocage de 1.000 postes pour Pôle emploi actuellement débordé par l'afflux de chômage, et une facilitation du recours au chômage partiel dans les entreprises, l'Etat s'engageant à mettre 140 millions d'euros de plus (aides aux entreprises et aux formations).
Pois chiche sur le couscous, la phrase choc qui précédait l’annonce : « La gravité de la crise nous impose de prendre des décisions ». Et bien ça, jolie lectrice et fier lecteur ; c’est une bombe et ça résume parfaitement pourquoi les UMPistes et leur NanoPrésident ont merdé grave à donf ; ils se laissent “imposer” les choses, au lieu de les précéder, par l’idée politique qui devrait être inhérante à tout souhait de gestion d’un pays.
Le Président continue
Le Président continue « se réfugier dans l'attentisme, ce serait donner raison à tous ceux qui jouent sur l'impuissance du politique et du syndicalisme pour prospérer ». « On ne peut pas attendre les échéances politiques pour décider »... C’est quand même un peu donner le bâton pour se faire battre ; essayer d’enrayer une crise à trois mois de l’échéance présidentielle, alors que cette crise courre depuis 2008, si ce n’est pas “attendre les échéances politiques”...
Conclusion du discours du futer ex boss : Dans ce texte, le chef de l'Etat n'a fait aucune proposition précise aux partenaires sociaux, se contentant d'un diagnostic sur la « dégradation de la compétitivité » des entreprises. Et son successeur se démerdera... Avec ça ; on pourra dire que les gnous ont été bien gardé depuis 2007.
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