Le PDG de GDF Suez, Gérard Mestrallet, vient d’annoncer que son entreprise ne demandera pas de hausse des prix du gaz avant au 1er juillet. »Il n’y aura pas de hausse le 1er avril », a-t-il déclaré à la presse.
Suite à l’invalidation par le Conseil d’Etat du gel des tarifs décidé par le gouvernement, les prix du gaz avaient été augmentés de 4,4% le 1er janvier.
Cependant, le ministère de l’Economie a indiqué dans son arrêté publié le 23 décembre que les tarifs du gaz seraient réexaminés au plus tard le 30 juin et que, d’ici là, GDF Suez ne pourrait recourir à une procédure lui permettant de demander une révision.
La Commission de Régulation de l’Energie a prévenu que cet arrêté portait « le risque d’un gel programmé des tarifs jusqu’au 1er juillet 2012″, rappelant qu’un tel gel perturbait « le bon fonctionnement des marchés du gaz naturel et fauss(ait) les décisions des agents économiques ».
La décision de Gérard Mestrallet permet d’apaiser les tensions avec le gouvernement. Après les élections, une nouvelle formule de calcul des tarifs sera mise en place. Celle-ci permettra une plus grande prise en compte des prix de marché, actuellement plus avantageux que les coûts d’approvisionnement à long terme sur le gaz importé en France.
« On sait parfaitement quel est le régime sur les six prochains mois et après c’est la nouvelle formule qui s’applique (…). Le 1er juillet, ça peut être une hausse ou ça peut être une baisse » a expliqué Gérard Mestrallet